Une des séries phares de l'univers DC Rebirth, une de celles qui doivent être suivies de près pour une bonne compréhension des événements, est justement Flash. Il faut le comprendre : le retour de Wally West dans l'univers DC est à la base de tout ce qui est en train de se produire actuellement. Rien de bien surprenant donc que dès les premières pages, cet album fasse écho aux événements du petit mastodonte de 80 pages intitulé DC Universe Rebirth, qui a lancé chez Urban la vraie renaissance de l'éditeur. C'est Barry Allen qui est au centre de l'histoire, dans ce qui ressemble fort à un exemple parfait de ce que doit être un numéro 1, lorsqu'on relance une série. Williamson et Di Giandomenico sont tous les deux à la hauteur de la tâche, et ils impriment très vite leur marque sur le titre, qui avait fini les New 52 à court de souffle. Nous démarrons avec une banale histoire d'homicide, si ce n'est que sa dynamique fait écho au drame familial de Barry, à savoir le meurtre d'une mère devant les yeux de son enfant, alors que le père est accusé d'être l'assassin. Est-ce pour cela que notre héros ne se sent pas au mieux de sa forme, et qu'il a des visions funestes, présage d'événements désagréables à venir? Toujours est-il que c'est aussi un prétexte pour quelques moments intimistes et un peu d'introspection. Nous apprécions grandement la présence de Carmine Di Giandomenico sur le bolide écarlate... à ceux qui lui reproche des dessins un peu caricaturaux, peu élégants, je recommande fortement de regarder à deux fois. Le dessinateur italien parvient à insuffler une telle force, une telle décharge électrique dans ses compositions qu'il fait exploser la vie et le mouvement pour chacune des planches. Il ne raconte pas seulement une histoire, il lui donne du corps et une épaisseur. Excellente nouvelle donc que ce choix, pour une prestation qu'on espère aussi bonne et mémorable que celle de Manapul récemment.
Sinon ce premier tome de la version Rebirth tente d'injecter de la sève fraîche. Nouveau coéquipier inspecteur doté de pouvoirs, après le traditionnel éclair, pour Barry Allen. Nouvelle love affair en vue, et nouveau statut de mentor pour Flash, qui voit autour de lui se multiplier les speedsters. Nouvel ennemi en la personne de Godspeed, qui poursuit la tradition des vilains costumés qui répliquent le code graphique du bolide écarlate, mais en change la couleur, et donc le sens, et les vertus morales. Le seul reproche qu'on peut formuler à cette aventure est qu'au final on sent venir la révélation de l'identité de Godspeed, qui quand elle arrive ne surprend personne, mais comme dans tout bon roman policier, il faut bien auparavant donner aux lecteurs les bons indices, même si dissimulés, pour que la conclusion ait un sens. A force on devient plus dur à berner.
Le travail de Joshua Williamson fait que n'importe quel lecteur désireux de saisir le train en marche, sans avoir lu grand-chose ces dernières années, peut parfaitement réussir à prendre du plaisir. Nous sommes vraiment là dans une opération de renaissance, qui plus est investie d'une importance capitale, car comme à chaque fois qu'il est question de crise dans l'univers DC, les différents Flash ont un rôle majeur à jouer. C'est un très grand soulagement également de retrouver la complicité entre Barry et Wally, de voir que ces deux-là sont toujours liés et que même si le retour de l'ancien Kid Flash reste caché à un grand nombre des personnages du cast de la série, cela va pouvoir faire vite avancer le mystère de ce qui s'est produit entre Flashpoint et le début des New 52. Une lecture qui n'ennuie pas et se suit à cent (mille?) à l'heure, de bons débuts pour cette nouvelle mouture de Flash.
A lire aussi :
Carmine Di Giandomenico dans le livre des records
Suivez-nous aussi sur Facebook. Vous trouverez entre autres : Une superbe variant cover pour Flash, avec Ethan Van Sciver
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Sinon ce premier tome de la version Rebirth tente d'injecter de la sève fraîche. Nouveau coéquipier inspecteur doté de pouvoirs, après le traditionnel éclair, pour Barry Allen. Nouvelle love affair en vue, et nouveau statut de mentor pour Flash, qui voit autour de lui se multiplier les speedsters. Nouvel ennemi en la personne de Godspeed, qui poursuit la tradition des vilains costumés qui répliquent le code graphique du bolide écarlate, mais en change la couleur, et donc le sens, et les vertus morales. Le seul reproche qu'on peut formuler à cette aventure est qu'au final on sent venir la révélation de l'identité de Godspeed, qui quand elle arrive ne surprend personne, mais comme dans tout bon roman policier, il faut bien auparavant donner aux lecteurs les bons indices, même si dissimulés, pour que la conclusion ait un sens. A force on devient plus dur à berner.
Le travail de Joshua Williamson fait que n'importe quel lecteur désireux de saisir le train en marche, sans avoir lu grand-chose ces dernières années, peut parfaitement réussir à prendre du plaisir. Nous sommes vraiment là dans une opération de renaissance, qui plus est investie d'une importance capitale, car comme à chaque fois qu'il est question de crise dans l'univers DC, les différents Flash ont un rôle majeur à jouer. C'est un très grand soulagement également de retrouver la complicité entre Barry et Wally, de voir que ces deux-là sont toujours liés et que même si le retour de l'ancien Kid Flash reste caché à un grand nombre des personnages du cast de la série, cela va pouvoir faire vite avancer le mystère de ce qui s'est produit entre Flashpoint et le début des New 52. Une lecture qui n'ennuie pas et se suit à cent (mille?) à l'heure, de bons débuts pour cette nouvelle mouture de Flash.
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