620 pages
De Victor Dixen, je ne connais que la saga Phobos, mais j’associe déjà le cliffhanger à cet auteur comme étant une marque de fabrique. Et c’est cette marque de fabrique qui m’a encore une fois perdue. À peine terminé le tome 2, que j’ai commencé le tome 3. Avec du recul, je pense que ce n’était pas un choix très judicieux.
Attention, la chronique peut contenir des spoilers.
FIN DU PROGRAMME GENESIS DANS
1 MOIS…
1 JOUR…
1 HEURE…
ILS SONT PRÊTS A MENTIR POUR SAUVER LEUR PEAU
Ils sont les douze naufragés de Mars.
Ils sont aussi les complices d’un effroyable mensonge.
Les spectateurs se passionnent pour leur plan de sauvetage, sans se douter du danger sans précédent qui menace la Terre.
ELLE EST PRÊTE A MOURIR POUR SAUVER LE MONDE
Au risque de sa vie, Léonor est déterminée à faire éclater la vérité. Mais en est-il encore temps ?
MÊME SI LE COMPTE À REBOURS EXPIRE, IL EST TROP TARD POUR RENONCER.
Ni une ni deux, j’ai ouvert le tome 3. Je n’avais pas de temps à perdre pour me lancer dans ce troisième tome. Je voulais – et je désespérais – enfin avoir des réponses aux questions qui me taraudaient depuis le premier tome. Quel peut-être l’avenir des pionniers? Que veut dire Marcus à la fin du tome 2? Quels sont les plans diaboliques de Serena? L’humanité va-t-elle enfin se réveiller et voir quel monstre est Genesis? etc.
Le roman s’ouvre sur les révélations de Marcus qui ont commencé dans le tome 2 et se termine dans le tome 3. L’équipe est ébranlée par ces nouvelles, et les réactions sont violentes. Afin d’apaiser le groupe et pour donner une pseudo image de justice, un procès est organisé pour Marcus afin de déterminer si sa peine sera la mort ou la mort.
Malheureusement, je suis tombée de haut. Ma lecture a été une énorme déception, une grosse débandade! Et je tiens à ce dernier mot. Je m’attendais à tellement de péripéties, de révélations, etc.
Au lieu de cela, j’ai eu l’impression que Victor Dixen avait tartiné et tartiné 620 pages d’écriture pour rien, allant de détails inutiles en détails inutiles. Je sais que je suis très dure et j’avoue ne pas aimer la rancoeur qui m’habite au moment où j’écris cette chronique. Les deux premiers tomes qui m’ont paru certes invraisemblables à certains moments étaient d’une addictivité telle que je n’ai pu m’empêcher d’en faire qu’une bouchée. J’escomptais donc de retrouver le même plaisir de lecture, le même suspens dans l’intrigue.
Durant le premier tiers du roman, les pionniers restent leur derrière assis autour d’une table afin de décider du sort qui doit être réservé au traite Marcus. À aucun moment, les intentions de Marcus ne sont révélées ce qui est pourtant l’essence même d’un procès : connaître les intentions, les motivations du prévenu. Le procès est entrecoupé de chapitres décrivant les spots publicitaires des marques sponsors des candidats ou des reportages à leur effigie. En conséquence, il se dégage une impression de lourdeur et de lenteur que le schéma narratif du champ contre champ emprunté au cinéma peine à faire décoller.
Je me suis forcée à continuer de lire ce roman. Cela m’a provoqué une sorte de mini-panne lecture. Le soir, je n’avais pas envie de rouvrir le livre pour connaître la suite. Je le voyais poser sur ma table de nuit, et je n’avais qu’une seule envie de passer à autre chose ce que j’ai douloureusement fini par faire au bout d’une quinzaine de jours. La balade sur Mars s’arrête là pour moi.