Février à novembre 1946. Le gang des tractions terrorise la France
et réalise le casse du siècle en braquant la Poste de Nice. Menée par Pierrot
le fou qui devient le premier malfaiteur de l’histoire à porter le titre « d’ennemi
public n°1 », la bande écume Paris et la province semant la mort et la
désolation sur son passage.
Rodolphe adapte ici plus ou moins fidèlement son récit publié en 2015 « La légende de Pierrot le fou ». La chronologie est davantage bousculée, c’est plus rythmé, plus visuel (forcément !) mais les nombreuses ellipses risquent de perdre en route plus d’un lecteur peu au fait de l’histoire du fameux « gang des tractions » ayant terrorisé pendant quelques mois une France à peine libérée de l’occupant allemand.
L’album s’ouvre sur la mort de Pierrot, fait un crochet par sa rencontre avec Joe Attia en Tunisie pendant son service militaire, s’attarde sur la formation du gang, revient sur le passé de résistant et de collabo de son chef. Se dresse au fil des pages le portrait d’un opportuniste prêt à tout pour s’enrichir, d’un homme à femmes séducteur, d’une tête brûlée préparant méticuleusement chacun de ses coups mais capable de coups de sang ravageurs.
C’est bien mené, prenant, la narration est fluide, le dessin parfaitement au service du récit. Beaucoup de choses restent en suspens à la fin de ce premier tome, même si on sait depuis le début comment tout cela va se terminer puisque l'album s'ouvre sur la mort de Pierrot. Quoi qu'il en soit, vivement la suite.
A la vie à la mort T1 : Pierrot le fou de Rodolphe, Séjourné et Verney. Soleil, 2017. 60 pages. 15,50 euros.
Rodolphe adapte ici plus ou moins fidèlement son récit publié en 2015 « La légende de Pierrot le fou ». La chronologie est davantage bousculée, c’est plus rythmé, plus visuel (forcément !) mais les nombreuses ellipses risquent de perdre en route plus d’un lecteur peu au fait de l’histoire du fameux « gang des tractions » ayant terrorisé pendant quelques mois une France à peine libérée de l’occupant allemand.
L’album s’ouvre sur la mort de Pierrot, fait un crochet par sa rencontre avec Joe Attia en Tunisie pendant son service militaire, s’attarde sur la formation du gang, revient sur le passé de résistant et de collabo de son chef. Se dresse au fil des pages le portrait d’un opportuniste prêt à tout pour s’enrichir, d’un homme à femmes séducteur, d’une tête brûlée préparant méticuleusement chacun de ses coups mais capable de coups de sang ravageurs.
C’est bien mené, prenant, la narration est fluide, le dessin parfaitement au service du récit. Beaucoup de choses restent en suspens à la fin de ce premier tome, même si on sait depuis le début comment tout cela va se terminer puisque l'album s'ouvre sur la mort de Pierrot. Quoi qu'il en soit, vivement la suite.
A la vie à la mort T1 : Pierrot le fou de Rodolphe, Séjourné et Verney. Soleil, 2017. 60 pages. 15,50 euros.