Margaret Moore / Frères d’armes, tome 2 : La rebelle écossaise

Quelques infos sur le livre :

Margaret Moore / Frères d’armes, tome 2 : La rebelle écossaise

La rebelle écossaise

  • Auteur : Margaret Moore
  • Serie : Frères d’armes
  • Genres : Romance, Historique
  • Editeur : Harlequin
  • Collection : Victoria
  • Publication: 01/ 09/ 2017
  • Edition: Poche
  • Pages : 423
  • Prix : 7,90€
  • Rating:   Margaret Moore / Frères d’armes, tome 2 : La rebelle écossaise

Résumé :

Écosse, 1240. En récompense de ses loyaux services, sir Nicolas, un chevalier normand, se voit offrir par le roi un château en Écosse. Un cadeau empoisonné car sir Nicolas, à court d’argent, n’a pas les moyens de l’entretenir. N’ayant d’autre solution pour se renflouer que de faire un riche mariage, il convie au château toutes les demoiselles nobles des environs, parmi lesquelles il fera son choix. Neuf prétendantes se présentent, dont Riona Mac Gordon, une jeune Écossaise au tempérament volcanique…

Avis de Cathou :

Merci à Romy des Editions Harlequin France pour ce service presse.

Une lecture bien sympathique dans le monde de l’Ecosse où l’on retrouve dans ce tome 2, l’histoire de Sir Nicolas de Dunkeathe. Ce jeune Normand, mercenaire et guerrier qui loue ses services aux plus offrants, est arrivé en Ecosse sans rien. Il a toujours vécu dans la pauvreté et a fait la promesse à sa mère sur son lit de mort, de toujours survenir aux besoins de ses cadets, sa sœur Marianne et son jeune frère Robert. Il a reçu un immense Fief du Roi Alexandre pour service rendu à la patrie. Il cherche une épouse qui lui apportera une belle dot et des alliances intéressantes. Il ne cherche pas l’amour, seul l’argent et le pouvoir l’intéresse pour ne pas perdre son château et ne jamais revivre ce qu’il a vécu étant jeune. Il est fort, beau, loyal et fidèle. Son épouse sera bien traitée et il apprendra à l’aimer. Il veut qu’elle dirige son château et ses serviteurs avec efficacité et caractère. Il fait savoir aux environs, son envie d’épousailles et convie à son château une dizaine de prétendantes.

Riona Mac Gordon se retrouve orpheline et est recueillie chez son oncle Fergus au château de Glencleith . Elle devient gouvernante de son jeune cousin Kenneth et dirige le château de son oncle. Le château de Glencleith est très pauvre et en ruine mais il y vit amour et chaleur. Riona n’a pas de dot ni la prétention de se voir marier à un riche Normand mais son oncle et elles partent au château de Sir Nicolas pour devenir prétendante de celui-ci.

L’histoire se déroule au château pendant la période ou Sir Nicolas devra choisir une épouse. Il est très attiré par Riona, c’est la femme idéale pour diriger son château. Elle a du caractère et sait très vite se faire respecter ! Mais, elle n’a pas un sou et de dot, ce que recherche en premier Sir Nicolas. Va-t-il choisir l’argent et le pouvoir ou l’amour ?

L’histoire est distrayante et les personnages attachants. La romance se forme au fil du temps. J’ai beaucoup aimé le personnage de Riona, une femme très douce avec un très bon fond qui sait se faire respecter malgré sa triste condition. Sir Nicolas m’a beaucoup moins convaincue mais on apprend à l’aimer car il se révèle un homme bon qui sait écouter les justes conseils. L’histoire ne tourne pas qu’autour des deux personnages principaux, il y a plusieurs petites romances entre d’autres personnages comme avec les prétendantes et leur famille, le retour de Marianne et Aldair qui avaient eu leur histoire dans le tome 1.

L’oncle Fergus est drôle et simple mais il m’a beaucoup plut aussi, il a plein d’amour et de compassion pour sa nièce, un homme bon et toujours là pour aider les plus pauvres. Une histoire bien écrite et claire, l’auteur ne m’a pas déçue. Si vous voulez passer un bon moment avec cette romance historique, foncez!

Extrait :

A sa droite se trouvait le chapelain, le père Damon, homme âgé et de grande sagesse, dont le ministère était apprécié par tous les habitants du château ainsi que par ceux du village. Sans être d’une piété extrême, Nicolas avait tenu à ce que Dunkeathe eût une chapelle et un desservant.

Robert s’arracha à la contemplation de Lady Joscelinde, assise un peu plus loin. Nicolas ne pouvait lui reprocher d’être ainsi distrait, il comprenait sa fascination, et sans doute l’eût-il éprouvée de la même façon s’il n’avait pas fait la connaissance de la jeune fille dans la cour.

— Je vais donner à la garnison le mot de passe pour la nuit, dit-il en se levant. Si mes invités réclament plus de vin, ou de nourriture, ou de la musique — que sais-je ? — il faudra les satisfaire.

— Certainement, Milord. Quel sera le mot de passe pour cette nuit ?

— Modération, dit Nicolas en souriant.

Robert Martleby écarquilla les yeux, puis rougit violemment.

— Pardonnez ma distraction, balbutia-t-il ; c’est que je ne suis pas habitué à séjourner parmi tant de nobles personnes et de belles damoiselles.

— C’est vrai qu’elles sont séduisantes, n’est-ce pas ? Quel mal y a-t-il à les dévorer du regard ?