Editions La Bête Noire/Robert Laffont "Serre-moi fort." Cela pourrait être un appel au secours désespéré.
Du jeune Nick, d'abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa soeur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l'incertitude et l'absence.
Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l'Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité.
Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l'enquête sur la découverte d'un effroyable charnier dans l'Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur. Mais Adam prend le risque de trop, celui qui va inverser le sens de la traque. Commence alors, entre le policier et le meurtrier, un affrontement psychologique d'une rare violence... Les romans de Claire Favan et moi c'est tout ou rien.... j'avais commencé avec le tueur intime et depuis je n'avais jamais retrouvé cette tension, cette peur et ce OMG elle a osé écrire ça.... C'est pourquoi Serre-moi fort, je ne l'ai pas acheté, j'avais peur d'être une nouvelle fois déçue, donc en le trouvant disponible à ma micro bibliothèque de mon village, je me suis dis pourquoi pas, au pire tu le rapportes et tu l'oublies. Mais voilà, Claire Favan m'a réconcilié avec elle.... La seconde partie sera plus basé sur le côté thriller, même si le côté psychologique a encore une en grande partie sa place. Claire Favan aborde dans cette seconde moitié des sujets tellement durs. Je ne vous dirais pas les sujets, car je risque vous spoiler le roman, de vous enlever les hauts le cœur que j'ai eu au fil des mots. J'ai eu mal plus d'une fois durant cette lecture.
Serre-moi fort, c'est un roman en deux étapes et avec deux personnages principaux avec quelques décennies d'écart.
La première partie raconte la disparition de la sœur de Nick, le combat de celui-ci pour maintenir sa famille meurtrie, à flot. J'ai eu beaucoup de tendresse pour Nick et sa force de vie, sa force à supporter le poids mort de ses parents, sa force de vouloir exister malgré tout. On y découvre un personnage attachant, on déteste ses parents pour tant de choses. Côté enquête, c'est pesant, on se rend compte que les indices n'existent pas, qu'on n'interroge pas les bonnes personnes. Nous trouvons dans cette première partie, une grande analyse psychologique des personnages suite à une tragédie. Et voilà que la première partie se termine et Claire Favan nous envoie une bombe magistrale.
Une fin aussi belle que cruelle. Une fin, où on ne voit pas venir les choses, nouvelle bombe magistrale dans ma face. Avec ce roman, Claire Favan a su aborder des sujets tabous et pas dans la façon que nous avons l'habitude d'en entendre parler, je ne parlerais pas de norme, car il n'y a pas de norme dans l'enfer où Claire Favan envoie ses personnages. Cette auteure est dangereuse pour notre bien être psychologique, elle pousse les limites alors qu'on ne s'y attend pas.
Et dans tout ce glauque, j'en retire que ce roman est avant tout un cri d'amour, un acte fait par demande et preuve d'amour quelque soit les personages. Le cri de l'amour dans tout ce qu'il y a de plus horribles, elle fait vraiment fort. Un véritable page turner, les pages défilent tellement vite. J'arrive à la fin et me voilà qui pense, "non pas déjà ! J'en veux encore", mais suis-je normale ?!
Du jeune Nick, d'abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa soeur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l'incertitude et l'absence.
Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l'Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité.
Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l'enquête sur la découverte d'un effroyable charnier dans l'Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur. Mais Adam prend le risque de trop, celui qui va inverser le sens de la traque. Commence alors, entre le policier et le meurtrier, un affrontement psychologique d'une rare violence... Les romans de Claire Favan et moi c'est tout ou rien.... j'avais commencé avec le tueur intime et depuis je n'avais jamais retrouvé cette tension, cette peur et ce OMG elle a osé écrire ça.... C'est pourquoi Serre-moi fort, je ne l'ai pas acheté, j'avais peur d'être une nouvelle fois déçue, donc en le trouvant disponible à ma micro bibliothèque de mon village, je me suis dis pourquoi pas, au pire tu le rapportes et tu l'oublies. Mais voilà, Claire Favan m'a réconcilié avec elle.... La seconde partie sera plus basé sur le côté thriller, même si le côté psychologique a encore une en grande partie sa place. Claire Favan aborde dans cette seconde moitié des sujets tellement durs. Je ne vous dirais pas les sujets, car je risque vous spoiler le roman, de vous enlever les hauts le cœur que j'ai eu au fil des mots. J'ai eu mal plus d'une fois durant cette lecture.
Serre-moi fort, c'est un roman en deux étapes et avec deux personnages principaux avec quelques décennies d'écart.
La première partie raconte la disparition de la sœur de Nick, le combat de celui-ci pour maintenir sa famille meurtrie, à flot. J'ai eu beaucoup de tendresse pour Nick et sa force de vie, sa force à supporter le poids mort de ses parents, sa force de vouloir exister malgré tout. On y découvre un personnage attachant, on déteste ses parents pour tant de choses. Côté enquête, c'est pesant, on se rend compte que les indices n'existent pas, qu'on n'interroge pas les bonnes personnes. Nous trouvons dans cette première partie, une grande analyse psychologique des personnages suite à une tragédie. Et voilà que la première partie se termine et Claire Favan nous envoie une bombe magistrale.
Une fin aussi belle que cruelle. Une fin, où on ne voit pas venir les choses, nouvelle bombe magistrale dans ma face. Avec ce roman, Claire Favan a su aborder des sujets tabous et pas dans la façon que nous avons l'habitude d'en entendre parler, je ne parlerais pas de norme, car il n'y a pas de norme dans l'enfer où Claire Favan envoie ses personnages. Cette auteure est dangereuse pour notre bien être psychologique, elle pousse les limites alors qu'on ne s'y attend pas.
Et dans tout ce glauque, j'en retire que ce roman est avant tout un cri d'amour, un acte fait par demande et preuve d'amour quelque soit les personages. Le cri de l'amour dans tout ce qu'il y a de plus horribles, elle fait vraiment fort. Un véritable page turner, les pages défilent tellement vite. J'arrive à la fin et me voilà qui pense, "non pas déjà ! J'en veux encore", mais suis-je normale ?!