En 1986, Philippe Geluck publiait le premier album du Chat, sobrement intitulé Le Chat. Nous voilà, trente ans plus tard, au tome 21, avec sous les yeux la preuve de l'incroyable vitalité de
l'auteur et de son personnage !
Le Chat est dans une forme éblouissante et nous fait rire à chaque page, même si les thématiques abordées sont parfois graves. Geluck lui-même, on le sent bien, s'émerveille de la volubilité de son héros et couche sur papier les délires métaphysiques que sa créature lui glisse à l'oreille, en un cocktail explosif et subtil.
Cela faisait sept ans que Geluck ne nous avait pas sorti un Chat en format classique de 48 pages. Entre temps, il s'était amusé à produire un livre de textes vachards, une Bible selon Le Chat, plusieurs coffrets... Et voici qu'il revient aux fondamentaux comme pour nous dire " Vous savez, j'ai fait tout ça pour m'amuser mais je suis toujours capable de produire un album classique dont vous me direz des nouvelles ! " Et les nouvelles sont plus que bonnes, l'opus 21 est fabuleux ! Merci Monsieur Geluck et merci Le Chat !
Je connaissais Philippe Geluck car adolescente, je voyais mon père regarder tous les soirs l'émission " On a tout essayé" animé par Laurent Ruquier. Je n'ignorais donc pas l'existence du chat, mais à cette période, et même depuis, je ne m'étais jamais penchée dessus. Il a fallu que je lise un communiqué de presse au sujet de son vingt et unième tome pour que j'aie envie de découvrir ce qui se cachait dans cette fameuse bande dessinée.
De l'humour qui ne me touche pas forcément
Bon sincèrement, je ne relirai pas les BD de cet auteur, ce n'est décidément pas mon truc. Déjà, il faut savoir que je suis pénible niveau humour, autant dans la vraie vie, je rigole facilement, autant en littérature, il est rare qu'un auteur arrive à m'arracher un rire malheureusement...
Parlons des textes. L'humour parfois est drôle oui, il a de bonnes répliques sur certains aspects du quotidien, mais parfois il est aussi limite (pour moi qui ne rigole pas de tout) quand il est question de sexualité ou de religion. Je n'adhère pas forcément, voire pas du tout.
Le contenu et la taille d'une blague varient d'une page à l'autre, parfois elle tient en une case, parfois en une ligne, parfois en une planche, assez déstabilisant cette structure brouillonne. Parfois les cases sont délimitées, parfois pas. Ça fait beaucoup de parfois, n'est-ce pas ?
En ce qui concerne les illustrations, je pense que vous les connaissez déjà plus ou moins, vous avez forcément déjà vu ou aperçu le style de l'auteur. Il est toujours égal à lui-même. On aime ou on n'aime pas.
Certaines cases sont en couleur (pour la plupart), d'autres sont en noir et blanc. Rarement, l'auteur réutilise un dessin/peinture déjà existant et le personnalise avec des bulles pour y raconter sa blague.
Dans les images ci-dessus, vous pouvez avoir un aperçu de ce que vous trouverez dans cette BD tant au niveau humoristique qu'au niveau graphique.
Je pense que cette BD ravira les fans de l'auteur et d'humour ayant rapport à l'actualité plus généralement, mais il ne plairait pas plus que cela à ceux qui n'avaient encore jamais manifesté le désir de découvrir cette bande dessinée.
Une BD qui comblera les fans du chat, qui auront dû attendre sept longues années pour le retrouver sous ce format classique.
Merci à Camille chez LP Conseils et aux éditions Casterman pour l'envoi de ce service-presse.
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