La ballade de l'ours nomade

La ballade de l'ours nomade
A la maison, on (surtout je en fait) est très fan de Rebecca Cobb. Souvenez-vous de "Guirlande de poupée" (déjà avec Julia Donaldson), de "Il a neigé !", de "Tante Amélie" ou du "Mystère". J'adore ses illustrations, je les trouve d'une infinie douceur, avec un petit côté vintage.
On est aussi, depuis quelques mois, fans de Julia Donaldson (la maman de "Gruffalo", très connu). On a adoré "La baleine et l'escargote", et  Zébulon", et je compte bien mettre la main sur "La sorcière dans les airs" d'ici peu.
DONC, quand j'ai vu ce nouvel album du duo, j'ai foncé !
C'est l'histoire de l'Ours Nomade, la mascotte de la classe, celui qui passe ses week-end chez les copains de la classe à tour de rôle. Vous avez déjà sûrement vécu cela : votre enfant revient le vendredi soir avec la peluche de la classe, prêt à le traîner partout lui faire vivre des tas d'aventures palpitantes tout le week-end, pendant que vous vous rongerez les sangs à l'idée de le perdre.
La ballade de l'ours nomade
Et bien, c'est ce qui arrive à Olivier le Nouveau (il commence bien, tiens, celui-là !).
L'ours nomade tombe de son sac, et dans un égout, tant qu'on y est.
Il voyage donc jusque dans la mer, est repêché dans un filet, se retrouve chez une poissonnière qui le flanque à la poubelle, puis est attrapé par une mouette du Québec, qui le lâche "devant un endroit ultra chouette : la bibliothèque" (là, j'ai savouré).
La ballade de l'ours nomade
La ballade de l'ours nomade
Et devinez quelle classe va justement à la bibliothèque ? BINGO !
Détail amusant : j'ai reconnu sur les affiches de la bibliothèque les couvertures de livres de Rebecca Cobb ;-)
Les illustrations sont donc à tomber (surtout celles de la bibliothèque, mais je ne suis pas objective) et l'histoire, bien que pas follement originale, bénéficie du phrasé propre à Julia Donaldson, tout en rimes et assez chantante ...
Un très joli album donc, à découvrir sans tarder !
"La ballade de l'ours nomade", Julia Donaldson et Rebecca Cobb, Les éditions des éléphants, 2017