360 pages
En ce moment, je dévore la série TV « When calls the heart » qui me rappelle mon enfance avec « Doctor Quinn, femme médecin ». Deux séries TV complètement niaises qui comblent mon besoin de bon sentiment. Le résumé de « La maîtresse des Quatre-vents » m’a tout de suite tapé dans l’oeil et je me suis jeté à corps perdu dans cette romance historique.
Jouer sa propre fille, n’est-ce pas scandaleux ? Un carré de rois et le sort de Jane est fixé : son père a perdu ! Elle appartient désormais à cet inconnu aux yeux couleur de saphir qui, depuis le début de la partie, n’a cessé de la dévisager… Chase Dupré n’a toutefois rien de la brute qu’elle redoutait. Ému par la détresse de la jeune fille, il la prend sous sa protection et l’emmène chez son oncle et sa tante. Au ranch des Quatre-Vents, Jane trouve un foyer et une affection qu’elle n’avait jamais connue. Peu à peu, elle tombe follement amoureuse de son sauveur. Appelé au Texas pour affaires, Chase ne regagne le Montana que cinq ans plus tard. La petite sauvageonne qu’il avait recueillie s’est alors transformée en une ravissante jeune femme. Mais bien des choses ont changé. Chase n’est plus seul. Consuela, son épouse, l’accompagne…
Jane n’a pas eu une vie facile. Orpheline de mère et éduquée par un père antipathique qui préfère jouer sa fille au poker plutôt que de prendre soin d’elle. Sans avenir, Chase la prend en pitié et l’emmène vivre au ranch des Quatre-vents. En plus de tomber amoureuse de Chase, très rapidement Jane trouve chez les Dupré une famille, le foyer qui lui avait toujours manqué. Cependant, Chase est obligé de quitter le Montana pour le Texas. À son retour, Jane n’est plus la petite-fille qu’il a laissée derrière lui, mais Chase n’est pas un homme libre.
« La maîtresse des Quatre-vents » est une romance historique que j’ai adoré lire et qui m’a tenu éveillé toute une nuit comme une romance historique à le pouvoir de le faire.
Jane est une héroïne comme je les aime. C’est une femme au fort caractère qui oscille entre le comportement convenable et attendu d’une femme des années 1880 aux USA, et celui d’un garçon manqué. Elle n’a pas grandi dans le ranch, mais elle s’est très bien faite à la rude vie de la ferme. Elle a appris à monter à cheval, à tirer au pistolet et à manier le lasso tout comme un bon cow-boy.
Chase est un héros que l’on connaît peu puisque le roman est écrit du point de vue de Jane. Robin Lee Hatcher, de cette façon, cultive le mystère pour ce personnage. Je me suis attachée à ces héros, et très vite je n’avais qu’une seule envie, qu’ils puissent être ensemble sans la présence fantomatique de la harpie que Chase a ramenée dans ses bagages.
Robin Lee Hatcher est une auteure à l’écriture addictive et visuelle qui m’a fait voyager des montagnes du Montana aux plaines du Wyoming. Cette romance historique est une belle aventure qui manque peut-être un peu d’action. Consuela est décrite comme une vipère. Il aurait été aisé d’ajouter un peu de piment à l’histoire avec une scène de dispute entre Jane et Consuela même si elle n’avait aucun intérêt dans l’intrigue.
Conquise par cette auteure, j’ai d’ores et déjà acheté « Les orages du Sud » qui pique tout autant ma curiosité.
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