Comme vous le savez si vous suivez l'événement Dark Nights Metal; une série de Evil Batmen, des versions distordues et particulièrement cruelles du personnage, sont arrivées sur Terre, pour semer chaos et destruction. Les origines de chacun de ces ennemis vont nous être dévoilées, à travers des one shot, dont le premier s'appelle the Red Death. Il est écrit par Joshua Williamson et dessiné par Carmine Di Giandomenico, autrement dit le duo qui préside habituellement aux aventures de the Flash. Batman, contrairement à ce que l'on pourrait penser, est un homme qui connaît la peur; par exemple la peur de ne pas être assez rapide pour sauver tout le monde. Inversement, on pourrait croire que cette qualité fait partie des dons naturels de Barry Allen. Lui est assez rapide pour être partout à la fois et faire ce que ne saurait faire son ami chauve-souris. Du coup nous entrons dans un monde alternatif, où nous sommes en plein Dark Multiverse (la face cachée du Multiverse tel que décrit par Grant Morrison) et nous retrouvons Batman face au bolide écarlate, dont il tente de subtiliser les pouvoirs.
Bien entendu, cela ne se passe pas comme prévu et tourne rapidement à l'affrontement, qui lorgne ouvertement sur le blockbuster décomplexé. Vous connaissez tous par exemple, le célèbre tapis roulant qui permet à Flash de remonter le temps... et bien ici Batman a transformé sa Batmobile en un engin du même genre, et on hésite entre le sourire béat du lecteur satisfait et l'étonnement de lire un truc aussi grossier. Vous l'aurez compris, il y a bien peu de subtilité dans ce Red Death, par contre il y a une chose qu'on apprécie beaucoup, c'est italien Di Giandomenico , dès qu'il s'agit de mettre en forme le mouvement, la vitesse. Il est assez extraordinaire. Peu d'artistes sont en mesure d'insuffler autant de pertinence dans le sillage, l'aura et la vélocité du personnage. Je suis quelqu'un qui n'apprécie pas trop le travail en digital, en temps normal, mais force est de constater aussi que Plascencia maîtrise les rouages de la mise en couleurs pour le dessin de Carmine, et il fournit également un job admirable.
En fin de numéro, bien entendu la Mort Rouge est arrivée sur notre planète! La situation est vraiment dramatique et on se demande bien comment les héros vont pouvoir inverser le cours des événements, d'autant plus que même Superman n'a pas l'air d'être à la fête. Bref c'est cataclysmique, à la limite du "whatthefuck" et on hésite à trouver cela spectaculaire ou franchement exagéré... ce qui est d'ailleurs un peu le résumé pour le moment de Metal.
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