Evrything, everything, Nicola Yoon

Par Casrolane

 Titre : Everything, everything

Auteur : Nicola Yoon

Édition : Bayard

Date de parution : Avril 2016

Nombre de pages : 360 pages

Genre : Contemporaine, romance

Où le trouver ? Club, Amazon, Fnac

Ma maladie est aussi rare que célèbre, mais vous la connaissez sans doute sous le nom de « maladie de l’enfant-bulle ». En gros, je suis allergique au monde. Je viens d’avoir dix-huit ans, et je n’ai jamais mis un pied dehors. Un jour, un camion de déménagement arrive. Je regarde par la fenêtre et je le vois. Le fils des nouveaux voisins est grand, mince et habillé tout en noir. Il remarque que je l’observe, et nos yeux se croisent pour la première fois. Dans la vie, on ne peut pas tout prévoir, mais on peut prévoir certaines choses. Par exemple, je vais certainement tomber amoureuse de lui. Et ce sera certainement un désastre.

Nicola Yoon a grandi en Jamaïque et à Brooklyn. Elle vit aujourd’hui à Los Angeles avec sa fille et son mari, qui a réalisé les illustrations intérieures de « Everything, everything ». Il s’agit de son premier roman.

Comme presque tout le monde, j’ai découvert cette oeuvre avec la sortie du film adapté cet été. J’ai voulu lire le livre avant de voir le film, mais mon impatience légendaire a triomphé… C’est donc l’une des rares fois où j’ai écouté le cinéma plutôt que la littérature. Je ne sais pas si ça a grandement influencé ma lecture. Quoi qu’il en soit, j’ai trouvé que c’était un bon livre, certes, mais pas assez pour que ce soit un coup de coeur.

D’une part, le champ lexical des cinq sens apparaît énormément de fois dans le livre. En effet, Maddy découvre le monde et ses facettes incroyables pour la première fois à l’âge de 18 ans, quand Olly entre dans sa vie. Elle est émerveillée et voit tout d’un oeil nouveau. La vue et l’ouïe mais aussi le toucher, le goût ou encore l’odorat. Toutes ces descriptions nous rappellent le bonheur des choses simples, la joie que l’on a à se rendre compte de la beauté des petits détails du quotidien. Ce retour aux choses naturelles et simplistes m’a beaucoup plu.

D’autre part, les thèmes abordés sont quand même, je dois l’admettre, des sujets importants. La surprotection parentale ou encore la violence conjuguale du point de vue des enfants sont pour moi des thématiques assez difficiles à évoquer mais tellement contemporaines qu’il serait judicieux d’en parler plus.

Cependant, et je pense que ceci est un gros défaut,  je n’ai eu d’attachement pour aucun des personnages,  sinon de la haine envers la mère de Maddy qui continue à vouloir protéger sa fille jusqu’à l’enfermer et la mettre littéralement sous globe. Pour les autres protagonistes,  certes ils étaient agréables,  mais je n’ai eu pour aucun d’entre eux ce déclic qui faisait que je m’identifiait, que j’appréciais le personnage ou encore mieux, que j’en tombais amoureuse. Malgré toute ma bonne volonté,  pas même Olly. Et je trouve que, pour bien s’évader grâce à un livre, il faut avant tout voyager avec les personnages. Vivre avec eux, apprendre à les connaître ou même créer des liens comme avec les gens de la réalité. 

En conclusion, certains points positifs peuvent ressortir de ce livre. Mais aussi des points négatifs,  ce qui fait que oui, j’ai passé un bon moment en le lisant, mais ça n’était pas un coup de cœur. 

Prochaine article : le bilan du mois de septembre. Rendez-vous le 1er octobre !

  Carolane.