Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Audrey Carlan
- Serie : Calendar Girl
- Genres : Romance
- Editeur : Hugo & Cie
- Collection : New Romance
- Publication: 05/10/ 2017
- Edition: Broché
- Pages : 160
- Prix : 9,95€
- Rating:
Résumé :
Mia revient à Malibu, la ville où elle a choisi de vivre. Sa dette est payée et son ex n’est plus une menace. Elle n’a plus besoin d’être escort. Maintenant, elle veut faire quelque chose pour elle, quelque chose qui lui plaise. Son job ? Bosser pour le docteur Hoffman, célèbre médecin gourou de la télé. Ce type est connu pour être rusé, beau et pour avoir une vie saine. Dans cette ville où tout est faux, où la plupart des filles sont des poupées Barbie siliconées, Mia va devoir trouver de vraies beautés, la beauté. En réalité, elle trouvera bien plus, pour elle et pour l’homme qu’elle aime.
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Olivia, Stéphanie et Hugo & Cie pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance.
Alors que ce dixième opus sera disponible dans toutes les librairies dès demain, je l’ai déjà en ma possession depuis quelques jours et je viens tout juste d’en finir la lecture. Et je me désespère déjà de penser qu’il n’y aura plus que deux épisodes avant de devoir tourner la page d’une nouvelle série, je m’étais trop attachée à ce rendez-vous mensuel. Mais si vous lisez cet avis ce n’est pas pour m’entendre me plaindre de la fin toute proche n’est-ce pas ?
Dès le début de la série, je me demandais comment l’auteur Audrey Carlan allait pouvoir faire en sorte que Mia Saunders, son personnage féminin se retrouve amoureuse d’un des 12 hommes (de préférence Wes qui m’avait fait craquer) qu’elle devait rencontrée au cours de cette année. Et Audrey Carlan a réussi le tour de force de changer son fusil d’épaules pour nous offrir une histoire digne des plus grandes romances.
Les choses ont évoluées pour Mia, sa dette a été remboursée par son frère Max. Elle n’a donc plus besoin de continuer sa profession éphémère d’escort, elle peut enfin prendre les choses en main et rêver de faire quelque chose pour elle, de se construire une carrière dans le showbiz. Elle rentre donc à Malibu dans la maison qu’elle partage avec Wes alors qu’elle n’y a pas mis les pieds depuis deux mois.
Alors que Weston Channing était quasiment absent sur le mois précédent, il est de retour dans ce dixième opus pour notre plus grand plaisir. Wes revient de loin, il a du mal à faire face à tout ce qui lui est arrivé, il n’est plus vraiment lui-même. Cet homme souriant, protecteur, et charmant qui nous avait toutes fait craquer, il est perdu et souffre de SPT.
Ce tome est donc essentiellement consacré à Mia et Wes, à tout ce qui fait la force de leur couple, des sentiments qu’ils ont l’un pour l’autre, mais surtout la conséquence des SPT de Wes. Audrey Carlan a concentré cet opus sur le côté psychologique et tous les changements effectifs suite au bouleversement qu’à rencontré Wes car en en effet souffrir d’un syndrome psycho traumatique (SPT) n’est pas comparable à d’autres maladies physiques ou mentales. Cette maladie peut être vécue et ressentie comme un réel handicap et peut transformer une vie de façon durable en ayant des répercussions sociales, familiales ou encore professionnelles lourdes.
Le comportement de Mia est exemplaire dans ce tome, elle offre à Wes tout le soutien dont il a besoin, elle accepte la présence de Gina DeLuca aux cotés de Wes… Elle a vraiment évolué depuis le début de la série et je ne l’en apprécie que plus. Mais j’ai trouvé le fait qu’ils utilisent le sexe comme catalyseur lors des cauchemars traumatiques de Wes assez pernicieux et immoral à certains points de vue d’où la note légèrement moins élevée.
Extrait :
Un silence pesant m’accueille lorsque je passe la porte de la maison de Wes. Ma maison. Je ne sais pas à quoi je m’attendais. J’espérais sans doute que, pour une fois, la vie se montrerait clémente avec moi, qu’elle me rendrait mon homme et que celui-ci m’attendrait dans notre nid douillet. Car c’est bien notre nid, Wes a insisté pour que je change ma façon de voir « le manoir de Malibu », comme dit Gin. Le seul choix qu’il m’a laissé est que nous trouvions une nouvelle maison ensemble. Or je n’en ai pas envie, je préfère vivre dans un endroit qui lui ressemble.
Wes a travaillé dur pour obtenir tout ce qu’il a. Il a beau être jeune, il n’est ni vantard ni avare et la décoration modeste de sa maison en dit long sur sa personne. Je traverse lentement les pièces sombres et sans vie, et je sens que quelque chose a changé. Lorsque j’inspecte les bibelots de plus près, je note les différences avec la dernière fois que j’étais là, il y a deux mois.