Le dernier des nôtres

Par Entre Les Pages @EntreLesPages

Manhattan, 1969 : Werner Zilch, ambitieux homme d’affaire plutôt volage, rencontre Rebecca Lynch, artiste et riche héritière, et en tombe follement amoureux. Au point de dire au bout de quelques minutes qu’il s’agit de la femme de sa vie. Allemagne, 1945 : Une femme victime des bombardements qui vient de mettre son bébé au monde déclare, avant de mourir, « Cet enfant s’appelle Werner Zilch, ne changez pas son nom, c’est le dernier des nôtres ». Au début des années 70, Werner et Rebecca entament une relation passionnée. Dans l’enfer de la guerre, le petit Werner est confié à sa tante, prête à tout pour le mettre en sécurité aux Etats-Unis. Un soir, la vie du nouveau couple prend un tournant qu’ils n’avaient pas prévu et Rebecca disparaît pendant des semaines. Il se trouve qu’un lourd secret pèse sur sa famille et celle de Werner, qu’il les lie, et qu’il trouve son origine dans les heures les plus sombres qu’a pu connaître l’humanité.

Lauréat du Grand Prix du Roman de l’Académie Française, Le dernier des nôtres fait des allers et retours entre une époque de prospérité et d’insouciance pour beaucoup, et une époque où l’indicible règne et impose sa marque à tout jamais sur d’autres. Jusqu’à ce que ces deux espaces temps se retrouvent, entrent en collision à travers les héros façonnés par Adélaïde de Clermont-Tonnerre. La construction narrative de ce roman est la première chose qui donne à cet ouvrage un aspect « page-turner ». Ensuite, il y a, en son cœur et au fil d’une écriture extrêmement fluide, de l’amour, de l’amitié, de l’humour, des secrets de famille, du mystère, des rebondissements. Plus en profondeur, il est question d’identité, de construction et de reconstruction, de vengeance et de justice. Quel ouvrage captivant ! Du début à la fin. Il est beau et ses interrogations sont éternelles.

Présentation de l’éditeur :
Manhattan, 1969 : un homme rencontre une femme. Dresde, 1945 : sous un déluge de bombes, une mère agonise en accouchant d’un petit garçon. Avec puissance et émotion, Adélaïde de Clermont-Tonnerre nous fait traverser ces continents et ces époques que tout oppose : des montagnes autrichiennes au désert de Los Alamos, des plaines glacées de Pologne aux fêtes newyorkaises, de la tragédie d’un monde finissant à l’énergie d’un monde naissant… Deux frères ennemis, deux femmes liées par une amitié indéfectible, deux jeunes gens emportés par un amour impossible sont les héros de cette fresque flamboyante.

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