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Le mois d’octobre est riche en sorties littéraires. Je ne sais plus où donner de la tête – mon banquier non plus. Toutefois, dans toutes ses sorties, j’attendais avec impatience « Addiction » après être tombée sous le charme de la romance dystopique dans le premier tome « Conquête ».
Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
Attention, la chronique peut contenir des spoilers.
Lennox habitait dans un petit paradis sur terre avec sa meilleure amie Jamie, un endroit où les gens allaient et venaient et où chacun était libre de vivre à son gré.
Mais tout a changé quand ils ont été attaqués et forcés de rejoindre la bande des insurgés de Connor Mackenzie.
Lennox sait bien que Jamie est attirée par un autre que lui, mais il a toujours pensé qu’il était fait pour elle et il ne la laissera pas partir sans se battre.
Jamie sait bien que Lennox est un mec bien et attirant, mais elle ne veut pas qu’une histoire entre eux gâche la plus belle relation amicale qu’elle ait jamais connue. Mais quand l’objet de ses désirs la repousse, elle se venge en acceptant de tomber dans les bras de son meilleur ami.
Il suffit d’une seule nuit dans les bras de Lennox pour que Jamie se rende compte à quel point elle est attirée par lui. Maintenant qu’elle a goûté au vrai plaisir, elle est certaine qu’elle ne pourra plus jamais s’en passer.
« Conquête » a été dévoré en seulement quelques heures. J’ai été immédiatement séduite par le couple principal Hudson/Connor ainsi que par l’ambiance de la romance dystopique. Malheureusement, « Addiction » n’a pas eu le même impact sur moi. Je suis triste de vous dire que c’est le premier roman de Elle Kennedy que je lis et pour lequel je n’ai pas de coup de coeur.
Ce deuxième tome se concentre sur la relation entre Lennox et Jamie rencontrés rapidement dans le premier tome. Lennox était tenancier de ce qu’on pourrait appeler une maison close qui offrait ses services aux Insurgés. Après un raid des Exécuteurs, Lennox et Jamie trouvent refuge au campement de Connor. « Addiction » commence quelques semaines après les évènements du tome 1. Connor accepte la demande de Reese qui souhaite que Rylan et Lennox entraînent son peuple. Rylan, Lennox et Jamie quittent le campement pour intégrer la ville. Peut-être que naïvement, je pensais croiser plus fréquemment Connor et Hudson, ce couple tant apprécié.
Ma lecture s’est faite en deux temps. J’ai commencé par légèrement m’ennuyer dans la première partie du roman où Lennox et Jamie passaient leur temps à donner des cours, à se tourner autour. Le sentiment d’urgence et de danger, ces ingrédients qui m’avaient scotché dans « Conquête » ont disparu.
Nos deux héros se connaissent depuis leur enfance, ils n’ont pas besoin d’apprendre à se connaître. Et pour ma part, je trouve que le fait que Lennox et Jamie soient amis enlève le piquant du jeu de séduction. Comme nos deux héros qui attendent bien sagement que quelque chose se passe, le lecteur reste dans l’attente de l’action, du danger que représentent le Conseil Mondial et les Exécuteurs pour les Insurgés. Et je n’ai pas ressenti cette épée de Damocles qui pèse sur la tête des Insurgés.
Le besoin de vivre vite, à fond, de profiter de l’instant présent, car demain n’existera peut-être pas, m’a terriblement manqué.
Ce n’est que dans un deuxième temps que j’ai retrouvé cette impression. Et c’est à partir de ce moment-là que la magie de Elle Kennedy a une fois de plus opéré sur moi, et j’étais incapable de reposer le roman. Malheureusement, il était un peu tard pour que j’oublie le défaut du début du roman. La dystopie est à mon sens un peu trop gommé dans ce deuxième opus.
Le couple Lennox/Jamie a fini par se réveiller et vivre leur relation avec sensibilité et romantisme conscient que la vie est courte.
Toutefois, les évènements de fin de tome me laissent à penser que le dernier tome de la trilogie va répondre à mes attentes. Il faut dire que depuis le début, je suis très intriguée par le personnage de Rylan.
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