Quelques infos sur le livre :
- Auteur : Gaïa Alexia
- Serie : Adopted Love
- Genres : Romance
- Editeur : Hugo & Cie
- Collection : New Romance
- Publication: 14/09/ 2017
- Edition: Poche
- Pages : 512
- Prix : 7,60€
- Rating:
Résumé :
Hanté par son passé, sera-t-elle son avenir ?
Orphelin, Teagan erre depuis son plus jeune âge de foyers en familles d’accueil.
Bad boy écorché par la vie, la justice le rattrape à l’aube de ses 18 ans. La sentence ? Un an de conditionnelle durant lequel il devra se tenir à carreau s’il ne veut pas finir en prison.
Il ne lui reste qu’une chance de se remettre dans le droit chemin et c’est dans une ultime famille d’accueil qu’elle va se jouer. Mais la rencontre avec Elena, la fille aînée de la famille risque de compliquer les choses.
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Stéphanie et Hugo & Cie pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance.
C’est la première fois que j’ai un des livres de poche de chez Hugo & Cie en main et franchement ils sont vraiment très mignons avec leur couverture à rabats. J’avais très très envie de découvrir ce titre de l’auteur Gaïa Alexia, il faut dire que la couverture est particulièrement alléchante (c’est elle qui m’a donné envie de découvrir ce premier tome, moi ça me fait craquer les tatouages).
Je découvre la plume de Gaïa Alexia, je suis inscrite sur Fyctia, mais j’avoue qu’entre tout ce que je fais je n’ai pas le temps de découvrir les écrits directement sur la plateforme, je suis donc ravie de pouvoir découvrir les écrits des auteurs Fyctia en livre papier ou numérique. J’ai eu la chance de rencontrer l’auteur lors du Festival New Romance à Cannes et je peux vous dire que c’est une femme très rafraîchissante, simple et naturelle, j’ai été ravie de pouvoir discuter et dîner avec elle.
Teagan Doe est un jeune homme de dix-sept ans qui a passé sa vie en orphelinat et en famille d’accueil. Muré dans un silence depuis son plus jeune âge, Teagan a du mal à s’ouvrir à son entourage, il n’y a qu’à Nathalie qu’il ose parler. Tous deux se sont pris d’affection l’un pour l’autre et chacun essaie de faire au mieux avec les moyens du bord. Alors qu’il s’est attaché à son assistante sociale, Nathalie Solis, et qu’il la considère comme sa mère depuis qu’elle l’a sauvé de l’orphelinat dans lequel il vivait, elle ne peut pas l’adopter car elle est célibataire. Teagan ne cesse de faire des conneries et la sentence vient de tomber après un énième passage au tribunal. Un an de conditionnelle ou la prison. En dernier recours, l’assistante sociale de Teagan, le place dans une famille d’accueil un peu bourge selon les qualificatifs du jeune homme. Les premiers échanges avec la famille Hills sont froids, mais avec Elena la fille aînée c’est encore pire.
Teagan est un jeune homme buté quand on fait sa connaissance, et petit à petit on découvre en fait que ce n’est qu’une carapace, on la voit se fissurer et libérer un garçon différent de celui qu’il prétend être, il est tendre, attentionné, parfois un peu maladroit car il a du mal à distinguer les sentiments qu’il ressent, mais ça ne le rend que plus charmant à mes yeux.
Elena est une jeune fille assez difficile à comprendre au premier abord, elle joue un rôle de garce face à sa famille et Teagan et d’un autre elle n’est qu’une petite fille malheureuse et qui s’accepte difficilement. J’avoue que je ne l’ai pas vraiment apprécié à sa juste valeur au début du roman, je me suis dis que ce n’était qu’une pauvre petite fille trop gâtée, mais en fait Elena cache également une profonde blessure.
On sent immédiatement la tension entre les deux jeunes, difficile de rester insensible envers ces deux jeunes qui souffrent chacun différemment mais qui se ressemble pourtant beaucoup. J’ai été touchée par l’histoire, par les mots de l’auteur, par les sentiments que nous livre ses personnages. Comment ne pas se prendre d’affection pour eux ? Avoir un coup de coeur pour ce premier opus ? Trop facile, il vous suffit de plonger tête baissée dans la lecture et de vous laisser guider par vos émotions.
L’auteur Alexia Gaïa a écrit son roman d’un point de vue masculin, elle a réussit à m’embarquer rapidement avec sa plume franche et incisive. J’ai commencé ma lecture et au fur et à mesure de mon avancée, je ne voyais pas le temps passer, je me suis couchée avec mon exemplaire et je pensais : « Ninie il va falloir que tu penses sérieusement à poser ce bouquin » avant de me dire « Juste encore les quelques pages pour finir le chapitre » et de me rendre compte que j’avais commencer un nouveau chapitre et de me rendre compte qu’il était déjà presque 3h du matin tellement j’ai été happé dans l’histoire de Teagan Doe.
J’ai terminé ce premier tome cette nuit après à peine 24h de lecture intensive et j’ai envie de crier sur l’auteur et son éditrice parce que : « MERDE C’EST QUOI CETTE FIN ? » Heureusement le 12 octobre n’est que dans 5 jours et que je pourrais découvrir la suite à ce moment là. C’est juste pas possible de faire une fin pareille. Vous êtes sans coeur les filles !!
Extrait :
— Monsieur Teagan Doe… Je suis vraiment attristée de vous retrouver une fois de plus sur ce banc, soupire la juge.
À force de voir mon casier arriver sur son bureau, j’imagine qu’elle le connaît par cœur.
— Vos seize ans étant révolus et au vu de votre récidive, vous serez jugé comme majeur responsable, continue-t-elle sans attendre de réponse de ma part. Savez-vous ce que cela signifie ?
Ouais, putain ! Solis était hors d’elle hier en me l’expliquant lorsque les flics m’ont enfin laissé passer mon coup de fil. Je suis sûr que si elle avait été là, elle m’en aurait collé une. L’avocat véreux qu’elle a trouvé pour me défendre et qui sent l’alcool bon marché à des kilomètres en a repassé une couche quelques heures plus tard.
— Plus de centre de redressement, plus de punition d’enfant… Vous allez devoir faire face à vos responsabilités. C’est la prison qui vous tend les bras, cette fois.
La prison ? Je ne sais pas trop ce qui explose en moi, mais c’est douloureux. Je serre les poings pour contenir la panique qui tente de jaillir de mon bide. La juge reprend, histoire d’enfoncer le clou, j’imagine :
— À ce que je vois, les chefs d’accusation sont encore et toujours les mêmes. Nous connaissions déjà votre goût pour le vol de belles cylindrées, mais pas encore celui pour la marijuana retrouvée dans vos poches… Et que dire de la somme d’argent que vous portiez sur vous ? Aucune explication quant à sa provenance ?
Je pose les yeux sur mes mains coincées entre mes cuisses. À quoi bon la mater plus longtemps avec son air pincé et sa tenue de guignol ?