« La salope a cané, bordel ! »
8 avril 2013, Margaret Thatcher passe l’arme à gauche et une grande partie de l’Angleterre se réjouit de cette excellente nouvelle. Quelques jours plus tard Donald, Abby et Owen se retrouvent après des décennies de séparation. Les deux derniers ont quitté leur bourgade d’enfance du Kent pour rallier Londres tandis que Donald est resté sur place pour succéder à son père aux commandes du seul pub du village. Avec le retour de ses amis d’enfance, il revit sa jeunesse tumultueuse, à l’époque où les mesures économiques de Miss Maggy la Dame de fer en faisaient baver à la classe ouvrière de tout le pays.
Une bière à la main, un bomber noir sur le dos, des Doc Martens aux pieds et les Clash en fond sonore dans un troquet enfumé alors que la pluie tambourine aux fenêtres, Michel Constant fait revivre l’Angleterre de 1985 avec un joli soupçon de nostalgie. C’est une belle histoire d’amitié, bon enfant et positive. Le dessin très « ligne claire », typique des BD franco-belge des années 80, est parfait pour restituer les décors de l’époque thatchérienne.
Pas forcément l’album de l’année mais un sympathique moment de lecture teinté d’optimisme mettant en scène des personnages touchants en diable. Simple et efficace à défaut d’être inoubliable, je connais quelques quinqas qui avaient 20 ans sous le premier septennat de Mitterand à qui cet album rappellerait de bons souvenirs.
La dame de fer de Michel Constant. Futuropolis, 2017. 72 pages. 15,00 euros.
8 avril 2013, Margaret Thatcher passe l’arme à gauche et une grande partie de l’Angleterre se réjouit de cette excellente nouvelle. Quelques jours plus tard Donald, Abby et Owen se retrouvent après des décennies de séparation. Les deux derniers ont quitté leur bourgade d’enfance du Kent pour rallier Londres tandis que Donald est resté sur place pour succéder à son père aux commandes du seul pub du village. Avec le retour de ses amis d’enfance, il revit sa jeunesse tumultueuse, à l’époque où les mesures économiques de Miss Maggy la Dame de fer en faisaient baver à la classe ouvrière de tout le pays.
Une bière à la main, un bomber noir sur le dos, des Doc Martens aux pieds et les Clash en fond sonore dans un troquet enfumé alors que la pluie tambourine aux fenêtres, Michel Constant fait revivre l’Angleterre de 1985 avec un joli soupçon de nostalgie. C’est une belle histoire d’amitié, bon enfant et positive. Le dessin très « ligne claire », typique des BD franco-belge des années 80, est parfait pour restituer les décors de l’époque thatchérienne.
Pas forcément l’album de l’année mais un sympathique moment de lecture teinté d’optimisme mettant en scène des personnages touchants en diable. Simple et efficace à défaut d’être inoubliable, je connais quelques quinqas qui avaient 20 ans sous le premier septennat de Mitterand à qui cet album rappellerait de bons souvenirs.
La dame de fer de Michel Constant. Futuropolis, 2017. 72 pages. 15,00 euros.