Éditeur : 10-18 – Date de parution : août 2017 – 144 pages
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Tourner le dos à la civilisation. Après un hiver difficile et un avenir qui se dessine de façon incertaine, le narrateur en a un ardent désir. Les livres lui tombent des mains et il ne parvient plus à écrire ; il se sent comme une coquille vide. Il décide alors de se retirer dans la montagne, pour lui symbole de liberté absolue. Il se trouve une baita dans les Alpes, à l’écart du monde, en pleine nature ; des pâturages à perte de vue. Il emporte de quoi lire et écrire. Sa solitude se peuple d’insomnies, d’angoisses, d’illusions, d’euphories. Lui qui désirait tant cette solitude sauvage, se met à saisir la moindre rencontre pour nouer des liens avec ses voisins.
Les mots de Thoreau, Muir, Primo Levi, Rigoni Stern et la poésie d’Antonia Pozzi lui tiennent compagnie et l’inspirent, lui offrant matière à réfléchir sur la nature, son besoin de solitude.
Le narrateur ne semble pas savoir lui-même pourquoi il a besoin de se retrouver en pleine nature. Cherche-t-il à changer, à faire peau neuve, à devenir un autre?
Une lecture que j’ai trouvée trop brève ; je n’ai pas eu le temps de m’imprégner vraiment de l’atmosphère de ce récit, j’en attendais davantage. Un livre qui m’a filé entre les doigts et m’a laissée sur ma faim, malgré la beauté des citations et des paysages.