Quelques infos sur le livre :
Le Châtiment de l’Empire
- Auteur : Olivier Gay
- Serie : Les épées de glace
- Genres : fantasy
- Editeur : Bragelonne
- Collection : Milady – Fantasy
- Publication: 16/06/2017
- Edition: poche
- Pages : 480
- Prix : 7,90€
- Rating:
Résumé :
Le Boucher est vaincu. Prisonnier de l’Empereur, chaque heure qui passe le rapproche inexorablement de son exécution. Mais un empire est-il capable de détruire une légende ? Alors que Shani et Mahlin cherchent une solution désespérée pour sauver Rekk, certains au sein même du pouvoir pourrait voir quelque avantage à sa libération… Aucun fer ni aucune blessure ne feront oublier sa vengeance au Boucher. Que l’Empire se prépare ; les épées de glace sont en marche.
Avis de BimboStratus :
Après avoir dévoré le tome 1 de la série Les épées de glace, je me suis jetée sur le tome 2 avec ardeur.
Là encore, aucun temps mort, un rythme parfait et des rebondissements inattendus. Je l’ai lu aussi vite et avec autant de plaisir que le premier tome.
Mais, parce qu’il y a un mais, au final cette série est un poil trop… classique. Sexisme, racisme, méchants très méchants, manipulateurs très fourbes, les femmes ont besoin de la validation d’un homme (en tout cas Shani n’arrive pas à s’en émanciper, dommage pour elle)… C’est dommage, avec un tel talent Olivier Gay pourrait nous pondre de la Fantasy de haut vol, quelque chose de novateur, qui sorte des sentiers battus !
Petit point noir supplémentaire, soit le correcteur a changé, soit le travail de correction et d’édition a été moins poussé. Dès le début du livre il y a des fautes et des coquilles, des répétitions, des expressions bancales… Ça m’a irritée pendant toute ma lecture et, au final, ça m’a déçue vu la qualité du premier tome.
Extrait :
Eleon n’était pas content.
Habillé en marchand, la capuche de son manteau tirée sur son visage, il venait de s’entretenir avec les armuriers de la place d’Armes. Les hommes aux bras musculeux, au visage tanné par la chaleur de la forge, ne parlaient que d’une chose : Rekk le Boucher était en vie. Ici, à Musheim !
La légende avait pris corps. Certains n’étaient que des enfants lors de la disparition du Boucher, d’autres le connaissaient de l’époque des guerres Koushites. Dans les deux cas, l’homme était devenu un mythe. Les colosses baissaient la voix pour évoquer le sort de Rekk, le fléau de l’Empereur Bel, l’exécuteur des basses œuvres, le monstre vomi des enfers.
Le Boucher avait mordu la main qui le nourrissait, et abattu de sang-froid l’Empereur Marcus. Quelques gardes, une fois leur amitié acquise autour d’un verre de mauvais vin, avaient raconté avec des trémolos dans la voix que le Boucher n’était pas humain. Comment aurait-il pu l’être, alors qu’il avait affronté sans céder un pouce de terrain les meilleurs hommes du palais ?