Bonjour,
Merci à Hugues de m’avoir renouvelé sa confiance malgré une chronique en demi-teinte d’un simple dysfonctionnement
Avec Petit caïd, même si on a un peu l’impression de rester dans le même univers que pour son autobiographie, c’est en fait une fiction …. d’ailleurs c’est bien précisé au départ et vu l’angle de narration choisi par Hugues Manao, il vaut mieux. (J’ai quand même eu des doutes parfois )
4ème de couverture
Cette histoire aurait pu être vraie. Un enfant battu, d origine calabraise, va habiter au quartier de La Rose à Marseille.
Il côtoiera la petite délinquance, puis plongera dans du plus sérieux.
En gravissant les marches une à une, il atteindra le sommet du grand banditisme.
Deviendra-t-il le futur parrain de la cité phocéenne ou restera-t-il dans l’ombre à tirer les ficelles ?
Mon avis
Hugues écrit ce petit polar sans prétention comme une sorte de journal intime. C’est un angle d’écriture plutôt original pour ce genre de roman non ? Une fois habituée (3 pages max) c’est agréable à lire.
Le côté « histoire vraie » donne du corps à ce récit de vie et les personnages, malgré leur côté racaille, sont vraiment attachants.
J’ai bien aimé aussi voir l’évolution de chacun dans le banditisme, comment « l’équipe » en est venue à intégrer le « grand banditisme »… Pourquoi les guillemets ? Ben parce qu’au final, même s’il y a des morts, je trouve que ça reste « gentil » . C’est d’ailleurs assez bizarre comme sensation
Quand à la fin … tout comme pour notre jeune calabrais, elle prête à sourire !! … un joli « pied de nez » de la vie
Conclusion
Un petit polar sans prétention écrit sous forme de journal qui nous fait passer un agréable moment de lecture !!