Sam Wilson en a enfin terminé avec le costume de Captain America. Quelque part au fond de lui, il avait de toutes façons vraiment du mal à s'en sentir digne, et se faire trahir par l'ami de toujours, Steve Rogers, ne l'a certainement pas aidé à accomplir sa tâche. Back to the basis, Sam (re)devient donc le Faucon et le voici à nouveau porté par des préoccupations plus terre-à-terre... pas d'invasion extraterrestre ou de complot mondial, mais la nécessité de mettre un terme à la guerre des gangs, la criminalité, qui ravage la ville de Chicago. Les politiques sourient devant les caméras, le maire aime se faire mousser, mais pendant ce temps-là, Le Faucon lui est sur le terrain. Il n'est pas seul car son jeune sidekick, Patriot, et là aussi pour prêter main-forte. On replonge donc dans ce qui faisait la force du personnage, lorsqu'on le découvrît en pleine forme dans une mini série des années 80, scénarisée par Jim Owsley. Il y a aussi une grosse pointe de naïveté, quand on voit qu'il lui suffit de mots et d'encouragements, pour finalement mettre d'accord des individus lourdement armés et haineux, les amener à envisager une trêve! Bien sûr, rien ne va se passer comme prévu et je vous épargne le twist de fin d'épisode, qui fait revenir sur scène un personnage un peu délaissé, que nous avions rencontré la première fois sur les pages de Daredevil... un indice, il est foncièrement voué au mal et n'est pas humain comme vous et moi. Si on élimine donc cet aspect naïf et un peu vieux jeu, ce premier numéro fonctionne bien, car Rodney Barnes cerne le personnage, répond à la question de savoir qui est véritablement Sam Wilson, et lui offre quelques petits moments d'humour sympathiques. Joshua Cassara présente des dessins, qui sans être magnifiques, sont solides et ombrageux, et instaurent une atmosphère cohérente par rapport à l'histoire à raconter. Le design du nouveau costume est fonctionnel, et on s'y habitue vite, car il a un sens et s'avère bien pensé. Une parution pour autant indispensable? Si vous êtes un fan du personnage, oui, vous allez adorer le retrouver dans cette version, proche de ses racines. Pour les autres, le titre ne semble pas en mesure de vraiment révolutionner ou impacter le Marvel Universe, avec de grands défis ou enjeux. De plus l'absence de très grands noms dans l'équipe artistique pour le lancement, laisse tout de même craindre des difficultés sur le long terme. Quant à nous, nous suivront ce nouveau mensuel avec curiosité. A lire aussi : Le Faucon dans les années 80 Likez la page Facebook et découvrez aussi
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