Laura Alcoba, La Danse de l’araignée (2017)

Oh ! le beau matériel pédagogique. Le roman parfait à faire étudier au collège. La langue est simple. L’héroïne est une collégienne de banlieue, ce qui exonère de toute liberté d’imagination. L’action est fragmentée en petits chapitres sécables, indépendants les uns des autres, prêts à donner en classe. Peu de contexte à retenir : le père de l’héroïne est retenu en prison en Argentine, et tout est vrai car il s’agit d’une autobiographie. Chose rare, j’ai lu ce roman sans ressentir à aucun moment le besoin de prendre la moindre note, sans qu’aucune remarque ne me vienne à l’esprit. C’est un récit entièrement limpide, rien n’arrête la lecture.

La Danse de l’araignée est le troisième tome de la trilogie autobiographique de Laura Alcoba, dont le premier tome Manèges avait été un grand succès, et le deuxième tome, Le Bleu des abeilles, un peu moins.

Laura Alcoba, La Danse de l’araignée (2017)

« Une enfance classique », résume Delphine-Olympe. Une pré-adolescence « comme toutes les pré-adolescences », dit encore Seconde Flore. Le Club de Lecture parle d’un « tissu d’anecdotes familières ». « Une tonalité légère et acidulée », dit La Folie des Ebooks, mais je ne sais pas ce qu’elle entend par là. Le journal La Croix semble ému par je-ne-sais-quoi.

Laura Alcoba, La Danse de l’araignée, Gallimard, 2017, 160 p., 14€.


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