Linda Lael Miller / L’orgueil des Carson, tome 3 : Une chance à saisir

Quelques infos sur le livre :

Linda Lael Miller / L’orgueil des Carson, tome 3 : Une chance à saisir

Une chance à saisir

  • Auteur : Linda Lael Miller
  • Serie : L’orgueil des Carson
  • Genres : Romance
  • Editeur : Harlequin
  • Collection : Sagas
  • Publication: 01/ 08/ 2017
  • Edition: Poche
  • Pages : 336
  • Prix : 7,20€
  • Rating:   Linda Lael Miller / L’orgueil des Carson, tome 3 : Une chance à saisir

Résumé :

Succès, autorité, richesse : le destin des frères Carson semblait tout tracé. Jusqu’à ce que l’amour entre dans leur vie…

Jamais Kelly ne parviendra à oublier cette nuit terrible où, dix ans plus tôt, elle a failli perdre la vie. Tout comme Mace Carson, l’homme qui lui a courageusement porté secours. Lui arrive-t-il à lui aussi de penser à elle ? Elle se le demande régulièrement. Aujourd’hui, le moment est peut-être venu de le savoir puisqu’une opportunité professionnelle lui permet de venir se réinstaller à Mustang Creek, sa ville natale, où le séduisant cow-boy habite toujours. Pourtant, elle est loin de se douter que son retour réveillera les souvenirs d’une autre de ses connaissances. Un individu qui ne pense qu’à prendre sa revanche après l’échec qu’il a subi, dix ans plus tôt…

Avis de Korri :

Nous retrouvons le dernier des Carson à être célibataire, Mace, sur une route en pleine orage .

Devant lui une voiture fait un aqua-planning et se dirige vers un précipice. Mace va a son secours et lui évite un plongeon meurtrier.
Le monde est petit, pourtant, Kelly a reconnu le jeune homme qui dix ans plus tôt lui a évité une agression sur le campus de leur université.
Mais lorsque la jeune femme vient à Mustang Creek pour signer un contrat avec un Cow-boy, quelle n’est pas sa surprise de découvrir que son sauveur de la nuit est le même, Mace Carson, l’homme qu’elle n’a jamais oublié.

Kelly est une femme déçue par le genre humain et qui a mis toutes ses attentes dans son boulot. %ais tout va changer en vivant a Mustang Creek.

Je me suis rapidement attaché à ces deux héros, tout d’abord elle, qui est une jeune femme qui même en tailleur avec talon aiguille va étonner le cow-boy, elle est dynamique, n’a pas sa langue dans sa poche, elle est douce, mais cache une fragilité.

Mace pour son caractère entier et pour qui on comprend vite qu’il a envie de connaître le même bonheur que ses frères .

Une romance qui m’a transporté une nouvelle fois dans le ranch des Carson, j’ai été suspendu aux reparties de ses héros dont je n’avais qu’une envie de savoir comment la relation qui s’installe entre eux allait finir. J’ai passé un excellent moment de lecture.

Merci à Harlequin pour le SP.

Extrait :

Dès que Kelly descendit de sa voiture devant l’écurie, en jean moulant, T-shirt et authentiques bottes de cow-boy, Mace sentit que quelque chose clochait. Elle avait beau faire bonne figure, avant même qu’elle n’ouvre la bouche, il capta le message : SVP pas de questions.
Il allait évidemment respecter cette consigne. Ce qui préoccupait la splendide Mme Wright était son affaire, et c’était à elle de décider si elle voulait lui en parler ou pas.
Il avait déjà sellé les chevaux, son hongre pie, Splash, et pour Kelly une gentille jument baie, Coco.
— Jolies bottes, lança-t-il en souriant.
Kelly s’immobilisa et regarda ses pieds, apparemment surprise de découvrir qu’elle portait des bottes. Elle releva les yeux sur lui et lui offrit un sourire un peu forcé.
— Bouts ronds, talons solides et tiges robustes pour le support des chevilles, énonça-t-elle. Le vendeur de la boutique m’a juré qu’elles étaient parfaites pour une débutante.
Ne voulant être ni brusque ni intrusif, Mace réprima l’envie de lui ébouriffer les cheveux en lui disant de ne pas s’en faire.
— Parfait, dit-il. Les bouts pointus et les coutures fantaisie, c’est pour les reines de rodéos et les stars de cinéma, pas pour les cavaliers sérieux.
— C’est ce que l’on m’a dit, en effet.
— Prête à monter ? s’enquit-il, comme elle ne bougeait pas d’un pouce et regardait les chevaux à la dérobée. Coco est un cheval très facile. Elle ne se rappelle probablement plus comment galoper ou ruer.
Kelly rit nerveusement en réprimant un frisson, puis répondit avec une gaieté bravache :
— Je suis on ne peut plus prête !
— Si vous avez peur, on remet ça à plus tard.
Elle secoua la tête et riposta en riant avec un peu plus de conviction, cette fois :
— Non, j’ai une trouille d’enfer, mais ce n’est pas ça qui va m’arrêter.
Cette réponse, à la fois honnête et courageuse, plut à Mace.
— Il ne vous arrivera rien, c’est promis, affirma-t-il.
Normalement, il se gardait bien de faire de telles promesses car des accidents pouvaient toujours arriver, et même le cavalier le plus expérimenté pouvait être désarçonné. Mais Kelly allait monter Coco, une bête si placide qu’elle en était presque inerte. Et ils iraient à un pas de sénateur sans qu’il la quitte d’un pouce.
— Je vous fais confiance, répondit-elle en plongeant son regard dans le sien.
Ce qui lui donna envie de la serrer contre lui et de lui promettre la lune. Mais, bien sûr, il ne bougea pas.
Les deux jeux de rênes à la main, il attendit paisiblement qu’elle se décide. Quel que soit le temps que cela prenne, c’était à elle de faire le premier pas.
Après avoir poussé un profond soupir, elle s’approcha enfin de la jument. Il l’aida à monter en selle, lui tendit les rênes et ajusta ses étriers.
Comme prévu, Coco n’interrompit pas sa sieste et garda les yeux clos pendant toute l’opération. Se contentant de remuer la queue, elle ne broncha pas plus qu’un chevalet dans une menuiserie.