Quelques infos sur le livre :
Amour interdit
- Auteur : Jay Crownover
- Serie : Bad
- Genres : Romance, Contemporain
- Editeur : Harlequin
- Collection : &H
- Publication: 13/ 09/ 2017
- Edition: Numérique
- Pages : 372
- Prix : 9,99€
- Rating:
Résumé :
Tuer ou être tué. C’est la loi qui a régi l’enfance et l’adolescence de Nassir Gates. Aujourd’hui, il n’aspire plus qu’à une chose : l’anonymat. Et The Point semble l’endroit idéal pour ça : dans cet enfer d’asphalte et d’acier, personne ne pose trop de questions. Mais le jour où il aperçoit Keelyn Foster sur la scène de ce club malfamé où elle danse à moitié nue, il découvre ce qu’il n’attendait plus : une raison de vivre. Elle est trop jeune, trop innocente, trop vivante pour cet endroit et il se promet de la sauver. Même s’il doit pour cela replonger dans le mode de vie qu’il a fui. Car, pour faire sienne Keelyn et lui offrir la vie qu’elle mérite, il sait qu’il n’y a qu’une solution : se hisser jusqu’au sommet de la hiérarchie secrète de The Point.
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Mélanie et Harlequin pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat via netgalley.
J’ai eu l’occasion de découvrir Jay Crownover avec cette série, et j’avais apprécié le fait que l’auteur nous offre un univers brutal, sauvage, sombre et inquiétant avec la ville de The Point. Depuis je n’ai cassé de suivre la plume si addictive de Jay Crownover. J’ai donc fais la connaissance de Bax, Race, Titus et Nassir à peu près au même moment et j’étais super curieuse d’en découvrir un peu plus sur Nassir Gates, la personne la plus crainte de The Point après avoir découvert les autres mecs.
Si vous avez suivi les tomes précédents, vous savez déjà que Nassir a repris le contrôle de The Point après la mort de Novak, depuis il règne en maître sur les lieux. Pour qui y regarde de plus près, Nassir n’a rien d’humain, il n’a pas de compassion, seul le pouvoir et l’argent sont essentiels à sa cause, il n’y a que Keelyn Foster qui a réussi à briser sa carapace dès le premier regard.
Keelyn mieux connu sous le nom de Key, est stripteaseuse dans un des clubs les plus malfamés de la ville. Afin d’échapper au pouvoir que Nassir a sur elle, Key quitte la ville et se retrouve à servir des cafés dans la ville de Denver (j’ai beaucoup aimé l’apparition de Royal la flic de la série Marked Men), mais la jeune femme fougueuse qu’elle était lui manque au plus profond d’elle et lorsque Nassir réapparaît afin de la ramener chez lui, elle ne peut résister à la proposition qu’il lui fait, même si elle se bat contre ses sentiments. L’ambiance de The Point est toujours aussi hostile, la stripteaseuse montre les crocs et se révèle être une terrible adversaire, ne baissant pas sa garde et Nassir commence à se ramollir face aux yeux troublants de Key, alors que celle-ci se sent de plus en plus en sécurité avec lui et son égale.
J’ai vraiment aimé ma lecture et je dois dire que ce roman est celui que j’ai aimé le plus, donc surpasser un coup de coeur pour Titus, ça donne un « MÉGA COUP DE COEUR » pour Nassir et croyez-moi que je ne m’y attendais pas du tout lorsque j’ai rencontré Nassir Gates pour la première fois, il était loin de me plaire autant. Les trafics, les vols, la drogue, les meurtres, la prostitution sont beaucoup plus en retrait cette fois-ci également même s’il y a toujours de l’action mais l’alchimie entre Nassir le Diable et Key est vraiment très présente et tout ce déferlement de passion aura fait fondre mon petit coeur. Quelques nouveaux personnages font leur apparition dans ce tome et la fin laisse présager une autre histoire très intéressante, celle de Noe et Stark, je serais donc présente pour les rencontrer même si j’attends avec encore plus d’impatience le roman sur Booker et Karsen en espérant que la suite arrive très bientôt ?Extrait :
J’étais né au cœur d’un conflit dont je ne comprenais pas les enjeux — des choses qui, à mes yeux, n’avaient aucune valeur : l’argent, le pétrole, le pouvoir, le prestige, la bonne religion, les bonnes convictions… Tout ça, c’étaient juste des mots, pour moi. Un cri de guerre qui franchissait mes lèvres alors que j’en étais encore à mes premiers balbutiements.
J’avais pour mère une femme animée par la rage et la haine, dans un pays qui se nourrissait de ces deux sentiments destructeurs. Sa cause était devenue la mienne, alors que son combat ne me concernait pas. Mais je voulais être un bon fils, je voulais qu’elle soit fière de moi. C’est pour ça que j’avais laissé ses revendications et sa férocité déteindre sur moi. De toute façon, je ne connaissais que sa haine et son animosité. Cependant, le fait de m’être approprié sa cause ne m’avait valu ni son approbation ni son amour. Être aimé, choyé, ce n’était pas au programme. J’avais été coulé dans un moule, embrigadé, façonné en un être quasiment dénué d’humanité — un pantin.