Toujours aussi direct et attachant, Generation Gone, le comic book d' Ales Kot et André Lima Araújo continue de nous intriguer.
Comme souvent, l'actualité et le monde actuel nourrissent Ales Kot, qui les retranscrit très bien. On retrouve ses héros dans une manifestation, avec un Nick aussi violent que la police qu'il affronte. Le personnage continue de se lâcher complètement et de laisser transparaître un côté sombre, le rendant toujours aussi désagréable. Cette critique latente de la société américaine revient lors de la discussion entre la mère d'Ellie et le colonel, qui a décidément du mal à remettre les choses dans son sens.
Ce numéro reste cependant assez calme; les trois héros se remettent peu à peu de leurs nouveaux pouvoirs, chacun à sa façon. Le colonel et son armée cherche à rattraper leur retard, tandis que M. Akio semble satisfait de ce qu'il a mis en place. Ales Kot pose les choses lentement et on a hâte de voir où cela va nous mener.
La partie artistique est toujours agréable. Que ce soit les dessins de André Lima Araújo ou les couleurs de Chris O'Halloran, on a un dessin lisible, efficace, mais parfois sans éclat. Néanmoins, la narration est clair et les moments plus calmes, où les émotions sont mises en avant, sont très réussis. Vu le ton de la série, c'est sûrement une bonne nouvelle.