De Penelope Ward
Sorti le 7 septembre 2017
Chez Hugo New Romance – Poche
329 pages
7,60€
Quand Greta a appris que son demi-frère venait vivre avec eux, elle était à la fois curieuse et heureuse de faire la connaissance du fils de son beau-père. Malheureusement, elle a vite déchanté. Elec est tout simplement odieux avec elle. Pourtant, elle se sent attirée par ce garçon tatoué qui semble tout faire pour cacher ses blessures.
Lentement, leur relation évolue, il s’ouvre petit à petit jusqu’à une nuit inoubliable. Le lendemain, Elec est parti, il disparaît de sa vie aussi vite qu’il y était apparu. Sept ans plus tard, un drame familial les réunit à nouveau. Greta comprend alors que l’adolescent qui s’amusait à la faire tourner en bourrique est devenu un homme très séduisant qui va lui faire tourner la tête.
Sauront-ils à nouveau se faire confiance ?
Après la lecture de Burning Games, de C.S. Quill (une lecture aussi intense qu’addictive), j’avais envie de quelque chose de plus léger, plus simple. Je me suis donc dirigée vers Step Brother, qui me semblait une valeur sûre. En solo ou en équipe avec Vi Keeland, Penelope Ward ne m’a jamais déçue, alors…
Dès le début, Elec nous est présenté comme un personnage odieux, pour être honnête dans la réalité je n’aurais pas vraiment eu envie de le connaître d’avantage, mais Greta, se demi-soeur, le voit d’un tout autre oeil. Au contraire, elle compte l’assommer de sa gentillesse pour essayer de déterrer le gros nounours qui se cache sous tous ces tatouages et cette mauvaise humeur.
Dès qu’on commence à aborder les faiblesses du personnage (sa relation avec son père, beau-père de Greta, entre autres), il a piqué ma curiosité et m’a donné envie de continuer ma lecture. Jusque là, j’étais beaucoup moins emballée qu’avant de commencer le roman. Je ne sais pas pourquoi, j’ai trouvé que tout allait trop vite, il n’y avait pas assez de détails, les personnages étaient étudiés trop en surface.
Step brother restera tout de même une légère déception, en particulier concernant Greta. La plupart du roman est de son point de vue (quelques pages nous permettent d’avoir le point de vue d’Elec mais ça reste malgré tout une exception) et j’ai eu l’impression de ne pas la connaître ! Elle nous donne quelques informations sur elle-même, mais rien ne nous permet de saisir son personnage plus en profondeur. Elec, lui, est parfaitement décrit, on comprend rapidement son état d’esprit, on apprend ce qu’il a vécu… mais pour Greta, on reste à la surface, ce qui est tout de même assez frustrant.
Des personnages secondaires ont eux aussi été laissés de côté au fil des pages, certains apparaissent, nous apportent une information sans qu’on ne sache pour autant qui ils sont, quelles sont leur relations avec les autres.
Néanmoins, comme pour tous les romans de Penelope Ward, Step Brother m’a gardée éveillée jusqu’à la dernière page. Le suspense sur l’histoire d’Elec reste entier jusqu’à la fin. Penelope Ward joue avec nos émotions de chapitre en chapitre, mais il m’a manqué un petit quelque chose pour l’apprécier autant que Room Hate.
☆☆☆
« La première personne qui vous brise le cœur n’est pas censée revenir dans votre vie pour le briser une deuxième fois.
Penelope Ward a grandi à Boston, avec cinq frères aînés. Elle a travaillé des années à la télévision, avant de décider de vivre une vie plus familiale. Elle est une habituée des listes des meilleures ventes du New York Times, de USA Today et du Wall Street Journal.
Retrouvez mes chroniques sur les autres romans de Penelope Ward
Cocky Bastard – ICI Avec toi malgré moi – ICI
Room Hate – ICI