Le dessin de cet album est de Otto Schmidt, puis de Juan Ferreyra. Le trait de Otto est acéré, nerveux, et en même temps il est aussi capable de belles illuminations tout en douceur, comme le réveil d'Oliver et Dinah, bercé par la lumière de la journée qui commence. Un artiste qui a un sens indéniable de la mise en page, de comment rendre le récit vivant et en mouvement permanent, et qui a toutes les armes en main pour séduire notamment la tranche des lecteurs les plus jeunes. Ferreyra de son coté mise sur une mise en couleur plus chargée en contrastes, des lignes plus grasses, ressemblant parfois à de petites peintures acryliques. L'ensemble a de la gueule.
A défaut de faire dans l'originalité absolue, ce premier tome n'ennuie pas et place déjà Green Arrow dans de sales draps, comme à son habitude. Qui est sensible au personnage a toutes les raisons de se lancer dans l'aventure Rebirth, qui n'oublie pas au passage de souligner le paradoxe évident entre la fortune d'Oliver et la pauvreté qui règne à Seattle, et ses méthodes de bienfaisance, qui peuvent parfois passer pour une sorte d'aumône aux plus démunies, idéale pour s'acheter une conscience.
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