Retex de Vincent Crouzet, Le Passeur
Pour résumer:
À la fin des années 2000, Laure de Beauregard, agent au Service Action de la DGSE, le service extérieur de renseignement français, est envoyée en mission de reconnaissance dans les montagnes afghanes. Quelques
jours plus tard, Laure et son binôme, Serge, sont portés disparus. Le colonel Michel Montserrat, chef du Service Action, met tous les moyens à sa disposition pour retrouver ses deux agents manquants. Seule Laure sera récupérée, en vie, mais murée dans un silence qui ne lui permet pas d’effectuer son retour d’expérience et laisse planer une zone d’ombre sur ce qui s’est passé.
Plutôt que de la radier de ses effectifs, le colonel Montserrat donne à Laure une dernière chance, en lui confiant la responsabilité de la sécurité de la station d’interceptions électroniques de la DGSE sur le plateau d’Albion, en Provence. Il espère que cette nouvelle affectation permettra à Laure de recouvrer la mémoire et la parole. Mais il ne se doute pas qu’il a projeté Laure sur un territoire très particulier, marqué par des disparitions inquiétantes et ciblé par des menaces exceptionnelles. Sur le plateau d’Albion rôdent un tueur impitoyable, une louve furtive et des espions perdus. De quoi provoquer le retour d’expérience ?
Ce que j’en pense:
Laure revient d’Afghanistan complètement changé. Mais que lui est-il arrivé?
Je vous l’annonce tout net, je n’ai pas du tout accroché avec ce roman. J’ai trouvé que l’intrigue partait dans tous les sens et que cela manquait sérieusement d’organisation. Je me suis sentie perdue dans les méandres de la DGSE et j’avoue que cela m’a énormément énervé. J’ai eu du mal à reconnaître les personnages qui sont nombreux.
Le changement rapide de narration ne m’a pas aidé à la compréhension de ce roman. Tout va finalement trop vite… On change de personnage, de point de vue, de lieu ou même d’action dans le temps en un claquement de doigt. Même avec la meilleure volonté du monde, je n’ai pas su percer le mystère de ce roman quelque peu brouillon.
J’ai trouvé que les personnages étaient confus même si celui de Laura se dégage clairement du lot.
Je n’ai pas non plus accroché au style de l’auteur. Le vocabulaire est trop pointu. Je comprends la nécessité de bien se documenter dans le cadre de l’écriture de ce roman mais l’auteur semble avoir oublié que les lecteurs, eux, n’ont fait aucune recherche approfondie avant d’ouvrir son roman… Il y a également beaucoup de sigles qui ne sont pas expliqués… Finalement, cette lecture m’a profondément agacé par son manque de clarté.
Bref:
Je n’ai pas du tout aimé.
Si je devais le noter:
Non, il ne manque pas l’image…
Merci qui?
Malgré ma déception, je tien à remercier les éditions Le Passeur qui m’ont fait confiance pour cette lecture.