1851, en Angleterre. William, commerçant au bord de la faillite, se passionne pour l’apiculture et élabore les plans d’une ruche révolutionnaire qui devrait faire sa fortune.
2007, aux États-Unis. George, apiculteur bio, apprend avec stupeur que son fils unique ne souhaite pas prendre sa relève et constate avec effroi que ses abeilles disparaissent du jour au lendemain par colonies entières.
2098, en Chine. Les insectes ayant été rayés de la surface de la terre, Tao, comme tous ses compatriotes, passe ses journées à polliniser manuellement des hectares de vergers. Le jour où son fils s’écroule pendant une sortie en forêt et est évacué en hélicoptère vers la capitale sans qu’on lui donne la moindre information, la jeune femme plonge à la source de « L’Effondrement », cet événement majeur qui, des décennies plus tôt, bouleversa à jamais le destin de l’humanité.
Trois époques, trois histoires et trois personnages distincts reliés par un fil aussi ténu que solide. Cette histoire des abeilles est un texte plus éclairant qu’alarmant je trouve. Le message est limpide (et connu) : sans abeilles, les humains sont en grand danger. Pour autant tout n’est pas noir, l’espoir demeure et avec davantage de raison, il est envisageable d’éviter une catastrophe irréversible. La norvégienne Maja Lund aborde à la fois les causes et les conséquences de la disparition des insectes. Le propos est engagé, militant et écolo mais le vernis de la fiction et une narration maline à défaut d’être originale (chaque personnage prend la parole à tour de rôle) allège grandement la façon d’aborder le sujet.
L’écriture est sans relief mais l’ensemble se lit très facilement. Un roman prenant, qui pointe du doigt un danger de plus en plus imminent et dont les prédictions semblent malheureusement plus visionnaires que farfelues. A la fois instructif et effrayant.
Une histoire des abeilles de Maja Lund (traduit du norvégien par Loup-Maëlle Besançon). Les Presses de la Cité, 2017. 400 pages. 22,50 euros.
2007, aux États-Unis. George, apiculteur bio, apprend avec stupeur que son fils unique ne souhaite pas prendre sa relève et constate avec effroi que ses abeilles disparaissent du jour au lendemain par colonies entières.
2098, en Chine. Les insectes ayant été rayés de la surface de la terre, Tao, comme tous ses compatriotes, passe ses journées à polliniser manuellement des hectares de vergers. Le jour où son fils s’écroule pendant une sortie en forêt et est évacué en hélicoptère vers la capitale sans qu’on lui donne la moindre information, la jeune femme plonge à la source de « L’Effondrement », cet événement majeur qui, des décennies plus tôt, bouleversa à jamais le destin de l’humanité.
Trois époques, trois histoires et trois personnages distincts reliés par un fil aussi ténu que solide. Cette histoire des abeilles est un texte plus éclairant qu’alarmant je trouve. Le message est limpide (et connu) : sans abeilles, les humains sont en grand danger. Pour autant tout n’est pas noir, l’espoir demeure et avec davantage de raison, il est envisageable d’éviter une catastrophe irréversible. La norvégienne Maja Lund aborde à la fois les causes et les conséquences de la disparition des insectes. Le propos est engagé, militant et écolo mais le vernis de la fiction et une narration maline à défaut d’être originale (chaque personnage prend la parole à tour de rôle) allège grandement la façon d’aborder le sujet.
L’écriture est sans relief mais l’ensemble se lit très facilement. Un roman prenant, qui pointe du doigt un danger de plus en plus imminent et dont les prédictions semblent malheureusement plus visionnaires que farfelues. A la fois instructif et effrayant.
Une histoire des abeilles de Maja Lund (traduit du norvégien par Loup-Maëlle Besançon). Les Presses de la Cité, 2017. 400 pages. 22,50 euros.