Titre : Origine
Auteur : Dan Brown
Editeur : JC Lattès
Parution : 2017
Nombre de pages : 565
Genre : Thriller / Contemporain
CHRONIQUE #335
Octobre 2017
Bilbao, Espagne. Robert Langdon, le célèbre professeur en symbologie et iconographie religieuse, arrive au musée Guggenheim pour assister à une cérémonie historique avec l’annonce d’une découverte scientifique révolutionnaire. L’organisateur de cette soirée n’est autre que le grand futurologue Edmond Kirsch, un milliardaire de quarante ans dont les inventions et les prédictions audacieuses ont fait de lui une célébrité mondiale. Kirsch, qui a été dans sa jeunesse l’étudiant de Langdon à Harvard, est sur le point d’annoncer le résultat de ses recherches… et d’apporter enfin une réponse aux deux questions fondamentales de l’humanité. (…)
Quatre ans après Inferno, Dan Brown revient avec un roman dès plus explosifs. Origine, ou comment maintenir son lecteur en haleine pendant 500 pages.
Avant d’aller plus loin dans cette chronique, je tiens à remercier ENFIN les éditeurs pour s’être mis d’accord en amont afin de fournir à TOUS les lecteurs une version dans leur propre langue le MÊME jour ! Et oui, plus besoin de voir la version VO en librairie, stagner sur les étagères alors qu’on attend la VF que des mois plus tard. C’est un miracle je vous le dis, mes prières ont été entendues !
Rentrons maintenant dans le vif du sujet : est-ce qu’il faut lire ce nouveau Dan Brown ? Est-ce qu’il vaut autant la peine que le Da Vinci Code ou que Inferno ? Voici mon point de vue à travers une petite liste de « pour » ou « contre » :
POUR :
- Robert Langdon : cela a beau être un livre, je continuerai toujours à avoir la tête de Tom Hanks en tête, un acteur que j’adore et qui joue parfaitement le rôle du Professeur Langdon. Ici, on le retrouve pour une nouvelle aventure. Les fans seront ravis de retrouver sa sacrée montre Mickey et sa claustrophobie désormais bien connue.
- Viva Espagna… On change de scène ! Apparemment Dan Brown en avait un peu marre de l’Italie et du coup il a décidé de placer l’intrigue en Espagne pour une fois. J’ai adoré découvrir la Sagrada Familia, Bilbao et pleins d’autres endroits mythiques que je ne connaissais pas plus que cela… De quoi me donner envie de visiter ces lieux remplis d’histoire et de secrets.
- Le suspense : depuis le début de l’année 2017, je pense que c’est la première fois que je suis autant accrochée à l’intrigue d’un livre. Je me suis tirée les cheveux, j’ai voulu le lancer dans la pièce… Oui, les 150 premières pages sont juste horribles. ON VEUT SAVOIR ! et je pense que mon chéri a compris le message après m’être plainte pour la quinzième fois que JE VOULAIS ARRIVER AU MOMENT DE LA PUT**** de REVELATION !
- Place à la technologie : moi qui suis fan de nouvelles technologies, d’ordinateur et d’innovation… j’ai été servie. Pour mon plus grand plaisir, Dan Brown place la technologie au cœur de son roman et c’est juste génial de s’imagine cela dans un futur (plus ou moins) proche dans notre monde à nous.
- L’art sous toutes ses formes : Gaugin, Antoni Gaudi pour ne citer que les deux plus importants de cette histoire mais également bien d’autres artistes (anciens et contemporains) sont mentionnés dans l’histoire. Je n’ai pas pu m’empêcher d’aller regarder sur internet quelques unes de ces références pour avoir un visuel devant les yeux. Avis aux amateurs d’arts, sachez que Dan Brown n’est pas novice en la matière. Langdon non plus d’ailleurs 😉
CONTRE :
- Contrairement aux précédents, le jeu de piste est un peu moins palpitant que d’habitude. L’intrigue est là, le suspense est là… mais les indices et révélations sont en plus petits nombres. Ici, on court après UNE REVELATION DE DINGUE. Une seule. Qu’on attend pendant longtemps. On l’a bien mérité quand on y arrive mais le chemin pour la découvrir n’est pas aussi intéressant que dans le Da Vinci Code par exemple où on en apprenait un peu plus à chaque étape et où on résolvait le puzzle en même temps que les protagonistes.
- Le manque d’origine dans la structure du récit et le choix de l’acolyte de Langdon. Et oui, je commence à me dire que Dan Brown est peut-être un peu trop ancré dans ses habitudes. Langdon est embarqué dans une histoire qui s’annonce bien plus dangereuse qu’elle n’était supposée l’être ; la police s’en mêle ; il a UNE femme pour compagne pendant tout le récit (et pourquoi pas un duo 100% masculin pour changer ? Faut-il vraiment avoir une gonzesse sous la main à chaque fois ? J’ai bien aimé Ambra mais bon, ça devient un peu répète et répépète non ? A quand le duo de mecs pour changer) et il est le seul qui peut craquer le code avant que quelque chose d’horrible ne s’annonce.
En résumé, un peu plus de « POUR » que de « CONTRE » mais cela reste mon point de vue. Origine est un très bon livre. Rempli de références artistiques et religieuses, il propose une théorique fort intéressante et qui pourrait ne pas être si loin que cela de la réalité (enfin, certaines choses restent à prouver bien entendu mais l’idée est là). Le récit est palpitant (surtout au début pour ma part) et j’ai adoré que l’auteur mêle l’art, la religion, la science et les nouvelles technologies. Le récit est recherché et on comprend tout à fait pourquoi Dan Brown met autant de temps à proposer un livre à ses lecteurs. Cela ne se pond pas en un jour ! J’espère simplement qu’il aura toujours autant d’imagination pour ne pas tomber dans un cycle répétitif collant toujours aux mêmes schémas.
En ce qui concerne LA REVELATION tant attendue, je n’en dirais pas plus. Ceux qui veulent le savoir, il faut le mériter. Bonne lecture !
Lecture approuvée par #atouchofbluemarine
et KILI KOBALT, le koala qui lit !
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