Au moins on pourra féliciter le scénariste Declan Shalvey, car il connaît bien Deadpool, pour s'en être déjà occupé. Avec lui le personnage parle et se comporte comme nous avons l'habitude de le voir évoluer; en face la version âgée de Logan passez plus de temps, pour le moment, à servir de sparing-partner, avec par-ci par-là de petites touches d'humour, comme cela arrive dès les premières planches, où le pauvre vieux se prend sur la tête un peu tout ce qui peut exister, en terme de projectiles à quatre roues. Pourquoi ces deux-là se rencontrent t-ils? Bonne question! Apparemment Logan est sur la piste d'une jeune fille qui a manifesté des pouvoirs mutants, d'un niveau considérable, et qui est devenu la cible de personnes mal intentionnées qui souhaitent la récupérer. Deadpool lui, se contente de vivre des aventures absurdes, comme d'habitude, par exemple lorsqu'il prend le métro et se charge de rabattre le caquet à des jeunes voyous, tout en leur faisant une leçon sur les bienfaits de la presse papier, au détriment de la version tablette. Bien sûr avec lui l'expression "le choc des mots" acquiert tout son sens, durant cette scène. Pour que ce comics puisse fonctionner, il faut aussi, cela va de soi, que les deux personnages se tapent dessus, que Old Man Logan sortent ses griffes et que Deadpool charcute son adversaire, qui de toute manière possède un très bon facteur auto guérisseur. Ce sera chose faite, cahier des charges respecté. Mike Anderson donne à ce titre a un aspect faussement crade et il dessine des cases chargées en ombres; le tout est probablement un poil trop statique lors de certaines pages, qui auraient gagnées à dégager plus de mouvement. L'ensemble n'a qu'un unique but, vous apporter votre dose de lecture fun du jour. Si vous attendez autre chose de cette parution, il est évident que vous vous êtes trompés dans votre achat.
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