« Ce qui est fait ne peut être défait. »
Auteur : Jojo Moyes
Édition : Milady
Date de parution : 20 octobre 2017
Nombre de pages : 658 pages
Genre : Contemporain
Où le trouver ? Club, Amazon
Je tiens à remercier NetGalley ainsi que les éditions Milady de m’avoir permis de lire ce livre !
En toute bonne librairie dès les 20 octobre 2017 !
« J’ai cru que c’était la fin du monde. J’ai cru que rien de bon ne pourrait plus m’arriver. Je ne mangeais plus, je ne sortais plus. Je ne voulais plus voir personne. Mais j’ai survécu. Contre toute attente, j’ai fini par surmonter l’insurmontable et, petit à petit, la vie m’a paru vivable. »
Paris, 1916. Sophie Lefèvre doit prendre soin de sa famille alors que son mari part pour le front. Quand la ville tombe aux mains de l’armée allemande, au milieu de la Première Guerre mondiale, Sophie est contrainte de faire le service tous les soirs à l’hôtel où résident le nouveau commandant et ses hommes. À l’instant où le nouveau commandant découvre le portrait qu’Édouard a fait de sa femme, naît une dangereuse obsession qui menace la réputation, la famille et la vie de Sophie, et va la conduire à prendre une terrible décision.
Un siècle plus tard, à Londres, Liv reçoit ce portrait en cadeau de la part de son mari avant de recueillir son dernier soupir. Sa vie est bouleversée lorsqu’une rencontre de hasard lui permet de découvrir la véritable histoire de ce tableau.
Jojo Moyes, née le 4 août 1969 à Londres en Angleterre, est une journaliste britannique
On ne va pas se le cacher : la réputation que l’auteure avait dans mon coeur a fortement joué sur l’avis que j’ai de ce livre ! Malgré un gros point négatif (qui ne regarde que moi, cela n’engage en rien la plume de l’auteure), j’ai été transportée par ce livre et littéralement submergée par le flots d’émotions qu’elle transmettait. Je vous explique tout ça !
Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est le personnage de Sophie. Forte, dotée d’un caractère bien trempé, elle dit tout ce qu’elle pense et n’y va pas de mains mortes. Cependant, elle espère énormément et a toujours au fond d’elle une petite lueur d’espoir qui me touche particulièrement. Peu importe la situation, elle se dit qu’elle va retrouver son mari, qu’il faut y croire et que c’est en perdant espoir que les choses vont se détruire. Elle a quelque chose de particulier qui fait que j’ai dévoré les parties du livre où l’on parlait d’elle.
En effet, le lecteur ne découvre pas tout le temps l’histoire de cette jeune femme. Pendant la deuxième partie de l’ouvrage, il fait la connaissance de Liv, ou plutôt Olivia Halston, veuve d’un architecte qui lui a laissé une maison bien trop grande et bien trop chère. Avec David, son ex-mari, elle achète à Barcelone un tableau, Les yeux de Sophie. Dix ans plus tard, Paul McCafferty, un homme pour qui elle se prend d’affection, lui réclame ce tableau auquel elle tient plus que tout dans le cadre de son travail. Liv va alors devoir prouver que le tableau n’a pas été volé par des Allemands durant l’existence de Sophie et que, vu qu’il n’est pas volé, il lui appartient de plein droit. Ces deux histoires vont alors se superposer d’une manière absolument remarquable. Le lecteur sait des choses que Liv ne sait pas, et, au fil des chapitres, l’histoire se démêle, tant dans le sien que dans celui de la jeune femme.
Cependant, je trouverais un défaut à ce roman : l’histoire de Liv prend beaucoup trop de place par rapport à celle de Sophie. J’ai plus accroché au récit de cette jeune femme en 1916 que celle presque 100 ans plus tard. J’aurais voulu découvrir un peu plus Sophie que Liv. Mais ce point reste minime comparé à l’énorme plaisir que j’ai pris grâce à cette lecture.
Bien que je sois déjà une adepte des oeuvres de Jojo Moyes, Les yeux de Sophie m’a particulièrement touché quant à ses personnages, à son cadre spatio-temporel mais aussi à son intrigue. Un beau roman que vous aurez l’occasion de découvrir dès aujourd’hui !
Carolane.