L'amour caché de Charlotte Brontë Jolien Janzing Edition Archipoche, 2017 Traduit par Danièle Momont 329 pages Genre : RomanceMerci à et aux éditions
Résumé :
En 1842, Charlotte et Emily Brontë quittent leur Yorkshire natal pour parfaire leur français à Bruxelles.D’un naturel enjoué et curieux, Charlotte rêve de conquérir sa liberté. Sur place, elle et sa sœur font connaissance de Claire Heger, la directrice du pensionnat qui les héberge, et de Constantin, son époux, qui y enseigne le français.
Charlotte voit en cet homme le symbole de l’intelligence et de la virilité. Ce maître, qui joue de son pouvoir sur ses jeunes élèves, devient vite l’objet de ses fantasmes, tant intellectuels, physiques que sentimentaux.
Le retour en Angleterre est rude, d’autant qu’avant son départ Constantin lui a avoué qu’il partageait ses sentiments. Charlotte n’aura dès lors qu’une idée : fuir et retourner à Bruxelles pour vivre sa passion, quitte à s’y consumer…
Mon avis :
Je louchais sur ce titre depuis sa parution car « Jane Eyre » est un de mes livres préférés et en savoir un peu plus sur son auteure, Charlotte Brontë, ne me déplaisait pas.
Mais finalement je n’ai aimé ni la façon dont elle est montrée, ni son histoire, ni la plume de Jolien Janzing, un vrai flop !
Deux des sœurs Brontë, Emily et Charlotte, quittent leur Angleterre natale pour se rendre en Belgique afin d’étudier le français. Hébergées dans une pension de jeunes filles, Emily a du mal à s’habituer à sa nouvelle vie Bruxelloise, contrairement à Charlotte qui s’y fait peu à peu et se rapproche au fur et à mesure de Constantin Héger, son professeur de français.
Parallèlement à cela, nous suivons aussi une jeune fille de 16 ans, Arcadie Claret, qui a gagné une place dans l’entourage du roi et a attiré l’attention de ce dernier…
Je vous préviens je ne vais pas juger le travail de recherche parce que je ne saurais vraiment pas dire s’il est bon ou si ce livre est un tissu de bêtises car je ne sais strictement rien sur la vie des sœurs Brontë ni d’ailleurs sur le contexte donc que ce soit l’histoire de Charlotte et Emily ou celle d’Arcadie avec le roi je me contenterai de parler de mon ressenti et j’éviterai de me prononcer sur la véracité historique !
Et là niveau ressenti on est sacrément dans la mouise vu que, comme je le disais, je n’ai rien aimé, pour commencer je ne vois vraiment pas l’intérêt de l’histoire d’Arcadie, c’est d’un ennui complet de bout en bout, elle coupe le récit de Charlotte Brontë car elle intervient n’importe quand et suivre une jeune fille qui devient peu à peu la maitresse d’un roi n’a rien de passionnant, je ne sais pas si l’auteure a ajouté cette partie pour essayer d’enrichir le roman, pour faire un parallèle entre Arcadie et Charlotte ou pour que nous voyons un peu plus le contexte de l’époque mais quelque ce soit l’idée c’est raté. Je ne vais pas dire que j’aurais aimé le livre sans cette partie mais si elle n’avait pas été présente j’aurais surement beaucoup moins peiné à finir ma lecture.
En ce qui concerne Charlotte si j’ai apprécié découvrir ses premiers moments à Bruxelles, l’ennui s’est également fait ressentir bien vite. C’est apparemment Constantin Héger qui a inspiré Mr. Rochester à Charlotte Brontë mais si je ne l’avais pas su je ne m’en serais vraiment pas rendu compte pendant ma lecture, là où Rochester est complexe, intéressant et charmant (enfin quand il le veut bien !), Constantin est fade, froid, ni attirant ni passionnant, il y a vraiment un fossé entre les deux personnages et du coup la romance entre lui et Charlotte manque cruellement de passion.
Cela dit Constantin n’est pas le seul a blâmer pour cela car Charlotte n’est pas non plus montrée sous son meilleur jour, les filles Brontë n’étaient probablement pas la joie de vivre incarnée mais de là à présenter Charlotte comme un glaçon cruel et plutôt stupide il y a une marge !
Et finalement l’histoire entre Constantin et Charlotte m’a déplu parce que ce n’est pas l’idée que je me fais d’un romance intense et heureuse c’est même plutôt le contraire où l’homme n’a pas grand chose pour lui et où la femme est soumise et assez pitoyable…
Et vu qu’en dehors de cela il n’y a rien à se mettre sous la dent; un comble pour une auteure en herbe dans un pays qu’elle ne connait pas et qui a du surement vivre d’autres choses que la rencontre avec Constantin; forcément je ne relève rien de positif dans l’intrigue !
Là où je ne suis pas déçue c’est par le caractère d’Emily Brontë qui correspond à ce que j’imaginais; sauvage, misanthrope, assez torturée, ce n’est pas le genre de fille que j’aimerais avoir pour copine mais elle a au moins le mérite de ne pas être insipide comme tous les autres personnages du livre !
Niveau plume je n’ai pas grand chose à en dire si ce n’est que l’auteure s’adresse parfois aux lecteurs et c’est plutôt énervant, habituellement je ne suis pas fan de ce type de narration parce que j’ai l’impression que cela me remet à ma place de lectrice et que cela m’empêche de vraiment vivre le récit, mais là cela n’a fait qu’ajouter à mon agacement vu que le reste n’était pas bon non plus.
Bref, j’ai passé un assez mauvais moment avec cette lecture, je n’ai pas aimé (et pas compris pour certains) les choix de l’auteure et j’aurais finalement dû rester dans mon ignorance vis à vis de Charlotte Brontë car ce que j’ai vu d’elle m’a déçue !
Ma note :