Ce rendez-vous hebdomadaire consiste à vous présenter chaque lundi mes lectures passées, en cours et à venir en répondant à trois questions :-)

1/ Qu'ai-je lu les semaines passées ?

Dans un temps lointain, dans un ailleurs, les dragons étaient.

Majestueux et craints.

Sauf par Yomon, le petit d'homme recueilli par eux, et qui a grandi près d'eux.

Apparence humaine mais coeur de dragon.

Yomon veut en être un, mais comment faire?

Il s'entretient avec Quiron, le plus vieux et le plus sage des Dragons, qui lui révèle le méfait commis par Cinq Rois il y a déjà si longtemps...

Yomon décide alors de reprendre aux Hommes ce qui a été dérobé aux Dragons.

Une quête initiatique mais qui le conforte dans ce qu'il sait être: il est un dragon dans un corps humain.

Cet album, magnifiquement illustré par Justine Brax, nous parle d'apparence et de la lutte intérieure qui advient lorsque celle-ci ne correspond pas à ce que nous sommes à l'intérieurs, aux conflits et révélations inévitables que cela engendre. Il explore aussi les notions de loyauté et d'honneur.

Mon 8 ans est ravi de pouvoir lire les livres des Incos dans sa classe (catégorie CE2-CM1), mais n'ayant pas reçu de livre à lire pendant les vacances, il m'a supplié d'aller à la bibliothèque d'aller chercher les deux albums qu'il avait repéré. On a eu de la chance: la bibliothèque venait juste de les recevoir et a bien voulu couvrir les livres pour que nous puissions les emprunter dans la foulée :-)

Nous avons deux romans à la maison, que nous pourrons aussi lire, tranquillement :-)

Quelque part entre le Kilimandjaro et le grand Lac Victoria, un fils poursuit l'oeuvre de son père. Il s'appelle Boniface Lazuli et est peintre, comme son père.

Comme son père avant lui, il donne aux animaux des couleurs, des motifs. Des rayures aux zèbres, des taches rondes aux léopards, des taches de diverses formes aux girafes, des gris aux éléphants, d'autres gris aux rhinocéros...

Sans précipitation et sans questions, Boniface Lazuli peignait.

Jusqu'à ce qu'une jeune femme arrive pour qu'il lui fasse le portrait. Ce qu'il n'accepte pas.

Mais sa présence le déconcerte, fait hésiter ses gestes, fendille ses certitudes: mais qu'est-ce que l'Art, quel rôle a-t-il en tant que peintre?

Rien que pour ses deux auteurs, cet album nous a conquis! Il nous questionne sur le rapport à l'art et à la réalité

Beaucoup de douceur, de beauté et de poésie s'en dégagent.

Cet album tout en noir et blanc aux belles illustrations cotonneuses est une sorte de biographie de Nina Simone.

C'est Nina elle-même qui se raconte à sa fille, Lisa, qui n'arrive pas à s'endormir. Elle lui raconte son enfance, sa rencontre avec le piano, la musique, le succès. Et elle utilise aussi la métaphore du piano pour lui parler du racisme et de la ségrégation qui sévissait alors, les interdits, l'humiliation, et le combat de certains pour faire changer les choses et les regards.

Mon fils a été très sensible aux illustrations et à la musique. Juste après avoir refermé l'album, nous avons écouté plusieurs des chansons de Nina Simone sur YouTube. CLIC

Ce magnifique album délivre beaucoup de choses. Je vous en reparle plus en détails bien vite!

Megumi et le fantôme. Eric SENABRE. Editions Didier Jeunesse, collection "Mon Marque-page" septembre 2017.

J'ai adoré ce roman qui nous transporte d'Irlande au Japon avec Megumi, une petite fille d'une dizaine d'années.

En voyage familial à Dublin, elle apprend qu'elle a eu un ancêtre qui a habité ici et dont le fils a ensuite émigré au Japon. Mais sa maison n'est plus que ruines, et l'on dit l'endroit hanté.

Par défi, Megumi y va et rencontre réellement le fantôme, attaché à sa maison suite à une malédiction. Elle se met en tête de l'aider, arrive à l'emmener au Japon où ils font la connaissance d'une yôkai...

En parallèle, l'auteur s'est amusé à introduire dans son récit des éléments qui se sont réellement passés.

Je vous en parle davantage bien vite!

Les oies de Baba Yaga. Texte d'Alain SERRES et illustrations d'Alessandra VITELLI. Editiosn Rue du Monde, collection "Papagayo Poche", 2016.

Je vous parle de cette autre version du conte de Baba Yaga dans un article à venir aujourd'hui.

Un ensemble de nouvelles dès 15 ans que je lis doucement, texte par texte.

Chaque auteur aborde la "première fois" de son personnage (féminin ou masculin - étrangement, je n'ai pensé qu'à des filles) au-travers de différents narrations (en "je", en "il/elle", avec les yeux d'un(e) autre, par sms...)

De ces histoires, se dégagent plusieurs sentiments: c'est beau ou triste ou doux ou dommage...

J'ai repris la lecture de ce si beau roman qui nous entraîne au coeur de la famille Bourgeois. Paatronyme certes mais aussi condition sociale.

Nosu les suivons du milieu XIXe siècle à aujourd'hui, dans une chronologie bouleversée.

La narratrice (mais qui est-elle?) nous raconte cette famille, leurs épreuves, leurs douleurs, leurs convenances, leur modèle, leur histoire au coeur de la Grande, qui l'impacte tant, dans pour autant qu'ils aient l'impression de changer.

En parallèle, l'auteure nous parle de l'évolution de la société, du changement des mœurs, de la condition féminine, du progrès social et technologie.

Les mots sont beaux, les phrases poétiques même si le propos est douloureux.

J'aime!

Je débute la lecture de ce ptit roman choral. Petit en nombre de pages comme en taille, petit rectangle mais grands thèmes: la famille, la femme, la liberté, le passage d'un âge à un autre.

J'ai déjà lu ce tome, et ce fut le seul, de la saga Harry Potter. Je profite du Challenge Halloween pour le relire et poursuivre la série!

Le reste est à retrouver dans mon objectif de lecture du mois d'octobre - CLI C