La maison des Turner – Angela Flournoy

Par Mesechappeeslivresques

Titre : La maison des Turner

Auteur : Angela Flournoy

Date de parution : août 2017

Editions : Les Escales

Résumé : 

Cela fait plus de cinquante ans que la famille Turner habite Yarrow Street, rue paisible d’un quartier pauvre de Detroit. La maison a vu la naissance des treize enfants et d’une foule de petits-enfants, mais aussi la déchéance de la ville et la mort du père.
Quand Viola, la matriarche, tombe malade, les enfants Turner reviennent pour décider du sort de la maison qui n’a désormais plus aucune valeur, la crise des subprimes étant passée par là.
Garder la maison pour ne pas oublier le passé ou la vendre et aller de l’avant ? Face à ce choix, tous les Turner, de Cha-Cha, le grand frère et désormais chef de famille, à Lelah, la petite dernière, se réunissent. Et s’il fallait chercher dans les secrets et la mythologie familiale pour trouver la clef de l’avenir des Turner et de leur maison ?

Mon avis : 

Avec ce livre, le lecteur part à la rencontre de la famille Turner qui compte pas moins de treize enfants et j’avoue que l’arbre généalogique situé au début du récit est un élément judicieux.

Dans ce roman, l’auteure va principalement s’attarder sur le quotidien de trois de ces enfants : Charles l’aîné en proie à une histoire de fantômes, Lelah qui tente de vaincre son addiction au jeu et Troy.

L’ensemble des membres de la fratrie va se trouver réuni afin de décider du sort de la maison familiale. Une vente qui va s’avérer source de conflits et de rivalités.

Si j’ai apprécié découvrir les membres de cette famille, son passé et les liens qui se tissent entre eux, je ne pense pas que cette histoire me laissera un souvenir impérissable malgré une plume agréable.

Cette lecture mérite pourtant qu’on se penche dessus de par son contexte historique, lié à la ville de Détroit, qui est abordé tout au long du récit. Ainsi, c’est un pan de l’Histoire des Etats-Unis qui nous est offert des années 50 à nos jours.

Angela Flournoy évoque notamment le chômage, l’alcoolisme, la ségrégation ou encore la violence qui touchent la ville américaine marquée par un important déclin financier.

Une fresque familiale plaisante à découvrir et qui m’aura permis de passer un bon moment de lecture. Un premier roman bien mené et prometteur avec le portrait de cette famille afro-américaine peu commune.

Merci aux éditions Les Escales pour cette lecture!