Après vous avoir déjà présenté trois versions du conte de la Baba Yaga, au-travers de deux albums et d'un jeu de société, en voici une quatrième avec ce roman jeunesse.
Un petit mot sur la collection " Papagayo ".
Sa mascotte est donc un perroquet (présentation du mot en plusieurs langues) qui emmène l'enfant-lecteur aux quatre coins de la planète pour lui dévoiler les contes, traditions et usages des pays visités.
Après une petite page d'introduction, et un planisphère, place à l'histoire.
Puis avant de refermer le livre, un petit dossier sur le pays, appelé " carnet " et dans lequel on apprend plein de choses très intéressantes !
Nous voici donc avec Irina et son petit frère Ivan.
Elle a ordre de ne pas le lâcher des yeux pendant que ses parents partent au marché vendre leurs betteraves.
Mai la fillette s'ennuie et son regard est bien vite attiré par un écureuil, puis par le soleil...
Peu à peu, elle s'éloigne, laissant son frère sans surveillance.
Bien sûr mal lui en a pris et lorsque, dans le ciel, elle voit passer des oies, elle sait que son frère a été enlevé.
Ces oies sont celles de Baba Yaga.
Tous les jours, elles partent en chasse d'enfants pour nourrir la vieille sorcière.
Irina s'enfonce dans la forêt de bouleaux, demande son chemin à un four à pain, à un pommier, à une rivière.
Chacun lui demande quelque chose mais la fillette est à la fois d'humeur mauvaise et hautaine.
Et elle n'obtient aucune réponse.
Prête à renoncer, elle aperçoit la maison de Baba Yaga, perchée sur ses deux pattes de poules, et à la fenêtre, son frère qui joue avec une pomme en or, le profil de la sorcière.
C'est alors qu'une grenouille s'adresse à elle.
Si Baba Yaga l'attrape, elle finira avec Ivan dans le chaudron et lui demande ce qu'elle, Irina, ferait pour la sauver.
Pour la remercier de son honnêteté, la grenouille accepte de l'aider et fait diversion.
Les deux enfants s'enfuient, poursuivis par les oies.
A nouveau, Irina rencontre la rivière, le pommier et le four mais se montre bien moins dédaigneuse.
Grâce à leur aide, les enfants rentrent juste avant leurs parents. Et tout finit bien !
Comme il est intéressant de découvrir les différentes versions d'un même conte, les messages, différents ou similaires, qu'ils véhiculent.
Même si celle-ci est aussi initiatique, elle me semble moins effrayante que les autres, mise à part la sorcière, vraiment moche ! Elle ne prend même pas la peine de se déplacer dans son mortier pour poursuivre les enfants, chargeant ses oies de le faire... sans succès.
À l'inverse, Irina est plus dégourdie, moins peureuse que les autres fillettes.
Ce roman participe au " Challenge Halloween 2017 " de Lou & Hilde, ainsi qu'au " Petit Bac 2017 " d'Enna, pour ma 6e ligne, catégorie Personne célèbre.Belles lectures et découvertes,
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