Critiques rapides de séries que nous lisons régulièrement. Aujourd'hui, on focalise sur trois séries publiées par Marvel Comics : Spider-Man, Defenders et Jessica Jones.
Spider-Man #21
Marvel Comics * Par Brian Michael Bendis & Nico Leon * $3.99
Je ne comprenais pas cet arc qui emmène Miles au Japon afin de combattre Tomoe. Je ne savais pas si c'était du remplissage de luxe ou si Brian Michael Bendis avait besoin de trouver un prétexte pour utiliser le Techno Golem. Finalement, je pense que ce sont les deux mais, le scénariste a une bonne raison et une bonne idée qui justifie ce choix. L'exécution pêche beaucoup mais le potentiel derrière son histoire est intéressant. Par contre, je me demande toujours comment Miles arrive au jour le jour de garder son identité secrète. J'ai l'impression qu'à chaque épisode un nouveau personnage la découvre...
Defenders #6
Marvel Comics * "Kingpins of New-York" Part 1 * Par Brian Michael Bendis & David Marquez * $3.99
Un nouvel arc commence avec ce numéro même s'il s'agit de la suite immédiate du précédent épisode dans lequel Diamondback s'en prenait directement à Black Cat. Les Defenders passent alors à l'action et ils ne plaisantent pas ! Les pages de David Marquez sont excellentes avec des scènes vraiment surprenantes et des compositions de page qui fonctionnent à merveille. Mais, le dessinateur arrive surtout à nous surprendre dans la partie centrale de l'épisode qui nous montre le procès de Diamondback. L'artiste prend un style très différent qui rappelle les peintures représentant les procès pour les journaux de télé. C'est hyper astucieux et c'est sacrément beau. Aussi, Deadpool apparaît dans l'épisode comme le montre la couverture mais seulement sur une page... mais quelle page ! Le voir avec son t-shirt m'a fait pleurer de rire.
Jessica Jones #13
Marvel Comics * "Return of the Purple Man" Part 1 * Par Brian Michael Bendis & Michael Gaydos * $3.99
Cet épisode annonce le début d'un nouvel arc dans lequel Jessica Jones va être confrontée à son pire cauchemar, Zebediah Killgrave alias l'Homme Pourpre, sauf que cette fois notre héroïne a une famille et elle s'inquiète d'avantage pour cette dernière que pour elle-même. L'épisode est incroyablement malin, Brian Michael Bendis écrit des dialogues toujours aussi bien trouvés et lorsque la surprise finale arrive, nous nous rendons compte qu'il peut faire d'un simple running gag quelque chose de très dramatique.