De Colleen Hoover
Sorti le 26 octobre 2017
Chez Hugo New Romance
i pages
17€
Fallon et Ben se rencontrent par hasard alors que leur vie est en train de changer.
La jeune femme est sur le point d’aller s’installer à New York où elle espère poursuivre une carrière d’actrice au théâtre. Ben veut devenir écrivain.
Ils se croisent comme des étoiles filantes mais l’intensité de ce qu’ils partagent les pousse à se fixer un rendez-vous annuel, le neuf novembre.
Fallon devient alors la source d’inspiration du roman de Ben. Chaque rendez-vous est une mine d’informations pour lui et, pour tous les deux, c’est le moyen de faire le point sur leur vie.
Jusqu’au jour, un neuf novembre évidemment, où Fallon se met à douter de ce que Ben lui raconte sur lui-même. Peut-il avoir inventé sa vie comme un roman ? Et pourquoi ferait-il une chose pareille ?
J’ai adoré retrouver Colleen Hoover avec son nouveau roman, November Nine. Comme à son habitude, on retrouve des personnages principaux attachants, une intrigue qu’il est impossible d’abandonner et sa plume est toujours aussi addictive.
Je suis tombée amoureuse de Ben dès son apparition. Il est à la fois mystérieux et complètement transparent, il est tout ce qu’on rêve de retrouver chez un personnage masculin. Il fait Fallon se sentir la plus belle femme sur terre, alors qu’elle est plus complexée que n’importe qui.
Le passé de Fallon n’est pas forcément plus douloureux que celui de Ben, il est simplement beaucoup plus mis en avant. Comme dans tous les CoHo, on retrouve des personnages brisés par la vie qui, ensemble, vont y reprendre goût. Il y a deux ans, Fallon a failli perdre la vie dans un incendie, qui lui a laissé des cicatrices visibles et lui a fait perdre, en plus de sa carrière d’actrice montante, toute confiance en elle. Elle met du temps à accepter qu’on puisse réellement la trouver belle, et la voir mûrir et s’accepter enfin telle qu’elle est est formidable.
Lorsqu’ils se rencontrent, Fallon est prête à déménager pour New York, à près de 3000 kilomètres de Los Angeles. Ils se font alors la promesse de se retrouver chaque année, le même jour, à la même heure, au même endroit : le neuf Novembre, pendant cinq ans. Mais bien évidemment, rien ne se passe comme prévu et dès la deuxième année, tout tourne au cauchemar. J’ai beaucoup aimé cette idée, puisque tout ce qui nous est raconté ne se passe qu’en six jours, tous les neuf Novembre où ils sont censés se retrouver, mais on a l’impression que le peu d’heures qu’ils ont passées ensemble sont en réalité des années. Leur alchimie est évidente dès les premières lignes, et la balance entre l’humour et les passages plus dramatiques, typiques de tous les romans de Colleen Hoover, m’ont conquise.
Comme beaucoup de ces romans, November Nine est un ascenseur émotionnel. On passe du bonheur absolu à un cauchemar sans nom en une seconde, autant que la pire tragédie du monde se transforme en un amour indestructible.
Je suis passée à côté du coup de cœur ultime, vraiment à pas grand chose, à cause d’un twist qui m’a un peu dérangée. Même si la fin et le dernier twist rattrapent beaucoup, on frôle le coup de cœur.
Ce que j’ai remarqué une fois de plus, c’est l’importance que Colleen Hoover accorde aux personnages secondaires. Ils sont toujours soignés et j’ai bien sûr adoré retrouver Ian, Miles et Tate de Ugly love.
☆☆☆☆☆
À 34 ans, Colleen Hoover est devenue en quelques années l’une des plus grandes auteures de New Romance au monde. Tous ses livres caracolent en tête des best-sellers lists. Retrouvez mes chroniques sur les autres romans de Colleen Hoover
Maybe Someday – ICI Ugly Love – ICI Hopeless – ICI Confess – ICI