Par May Lee dans Abel Barbara le
"C'était fou le nombre de gens qui ressentaient le besoin de la toucher, comme si la proéminence de son ventre permettait une familiarité qu'ils ne se seraient jamais permise auparavant."
Barbara Abel signe là son premier roman, et j'ai remarqué une nette différence avec les plus récents. Elle semble avoir pris davantage le chemin de la psychologie pour ses personnages et s'être assagie dans les descriptions de scènes "violentes". Elle est depuis, plus dans la suggestion et dans la délicatesse. Mais attention point de gore ici, juste ce qu'il faut pour nous faire trembler et comprendre sans détour les tortures physiques subies.
Je suis conquise une fois de plus par ce que nous propose l'auteur. Je vous promets que mon objectivité n'est pas du tout surfaite, quand on aime on le dit et à l'inverse je le fais également.
Un couple qui joue la mélodie du bonheur parfait, mais qui souffre en privé du manque de sa descendance. Une femme prête à tout pour garder son confort de vie et capable du pire pour assurer son avenir.
Les personnages féminins de Barbara sont les points forts de cette histoire, comme souvent dans ses écrits. Elles crèvent l'écran, si je puis dire !
Un excellent thriller, pas étonnant qu'il ait obtenu le Prix du roman policier du festival de Cognac en 2002.
Je me permets d'ajouter le lien vers la chronique de Geneviève de Collectif Polar, grâce à qui ce livre est entre mes mains (par ).