Si vous vous souvenez, en été, je vous avais parlé de mon horrible expérience à la Japan Expo. Dans ce cas là, c’était loin d’être mon coup d’essai et j’avais l’impression que je n’étais plus du tout en phase avec l’esprit que la convention avait pris au fil des années. Au point où je remettais clairement en question ma participation aux prochaines éditions. Bref, déception totale en somme.
J’ai renouvelé l’expérience des conventions cet automne, tout d’abord avec une petite convention près de chez moi, la Retro Made in Asia qui se veut être une convention basée sur les animés et jeux vidéos des années 80, 90 et 2000. Là aussi, grosse déception de me retrouver face à un gros marché, payant en plus, qui n’avait plus rien de rétro…. Vraiment j’en étais alors à me demander si l’esprit convention comme je l’avais connu il y a de cela quelques années existaient encore….Puis il y avait la Comic Con de Paris. A la base j’avais peur de me retrouver face à une japan expo made in comic d’où ma grande hésitation de m’y rendre cette année… Pas envie d’être à nouveau déçue.
Et c’est alors qu’une annonce très importante sur Twitter a fait pencher la balance quant à mon hypothétique venue à Paris :
La venue
De
Richard Sammel !
Parce que bon, c’est pas que je m’en fout de Jamie Bamber et des autres guest star, mais monsieur Sammel je l’ai déjà rencontré à Nantes il y a deux ans et il avait été absolument super avec nous. J’avais donc très envie de renouveler l’expérience et cette fois de lui faire signer ma première édition du livre dont « The Strain » est adapté. La dernière fois, ma rencontre avait été organisée par surprise et je n’avais pas eu l’occasion de le prendre dans ma valise. C’est désormais chose faite !
Alors … On a craqué ! Deux billets pour Paris et les entrées pour le Comic Con plus tard…Nous voilà !
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Quelques petits bémols….
Chaque expédition a son lot de mésaventures, surtout lorsqu’on part du trou perdu du monde. Alors celle-ci n’a pas fait exception à la règle : les dédicaces étant limitées il nous fallait arriver le plus tôt possible… c’est à dire midi pour nous, si on compte les 5 heures de trajet et le retard de train.
La convention est assez mal indiquée lorsqu’on arrive de la ligne de métro n°7. Quand on ne connait pas ce quartier de Paris, bonjour la prise de tête ! On a tourné quelques fois avant d’arriver au grande halle de la Villette avec la crainte de ne plus avoir de ticket dédicace (j’avais déjà raté la conférence à 15 minutes près).
Après quelques minutes d’angoisse, je demande ce fameux ticket, c’est là que la gentille dame m’annonce :
« Ah ben vous avez de la chance, c’est le dernier pour lui »
Après avoir obtenu le saint graal, on décide de faire un petit tour dans la convention, après tout, on n’est pas seulement venu pour la dédicace (bon, si quand même un peu, mais chut). Verdict ? Eh bien on peut dire que nous avons été agréablement surpris.
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Une convention qui est encore à taille humaine
« Encore » car si son succès va en grandissant (ce que je leur souhaite vraiment) cela risque de ne plus être le cas d’ici un ou deux ans. En tout cas, même si le monde était au rendez-vous, on savait encore circuler relativement à l’aise dans les larges allées du festival. Le grand Halle de la Villette est une très belle salle juste à côté de la cité des sciences, le cadre est bien choisi et j’espère qu’ils conserveront cette salle (et cette ambiance) encore longtemps.
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Pas seulement un « bête » marché
Je n’ai pas eu l’impression d’être prise pour une pigeonne. S’il y a effectivement énormément d’exposants goodies, les prix ne sont pas gonflés à l’occasion du festival. J’ai aussi apprécié que certains stands comme Glénat Comic proposait des auteurs dédicaces au sein même de leur étale. L’occasion pour moi de découvrir ce qu’il se faisait en matière de nouveautés comics et les tentations furent immenses. J’ai d’ailleurs volontiers craquer pour le plaisir !
J’ai peut être été moins sensible aux activités que proposaient la Japan expo, mais à la Comic Con ce n’était pas simplement des tests de jeux vidéos ou des projections. Je me suis d’ailleurs laissée prendre au jeu d’une initiation au sabre laser et c’était vraiment super ludique et sympa !
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T’as un picnic ? Une bouteille d’eau ? Ok !
Autre fait ULTRA positif de la convention : la possibilité de manger sa propre nourriture. Du moins beaucoup l’on fait sans se prendre les foudre de l’organisation. J’attribue une médaille aux organisateurs pour ça. Un espace était cependant réservé à la nourriture sur place avec des prix ressemblants à ceux de la Japan. Le premier jour, venant de Belgique à la bourre nous nous sommes laissé tenter par un gros burrito sushi. Prix avec les boissons ? 14 euros par personnes. Et on n’avait plus faim après !
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Une excellente gestion de l’espace
Ouais ouais, mon côté prof ressort un peu là, gestion du temps, de l’espace, blabla, … Non allez, sérieusement, la convention a très bien organisé son espace : un coin cantine en extérieur (couvert), les exposants et activités ludiques au centre de la salle tandis que l’étage est divisé en deux; à droite les dédicaces, à gauche l’artist alley. Cette organisation sur deux niveaux est top et permet de brasser du monde sur deux espaces différents, permettant un dégagement des allées principales. Chapeau !
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Un coin détente pour ceux qui en ont marre
Tu en as un peu marre de déambuler dans les allées ? Pas de panique ! A côté de l’artist alley, un coin spécial t’est dédié. Avec ses grands coussins et ses canapés, le coin détente te permet de faire une pause et de souffler un peu à l’écart du reste de la convention. Un excellent point encore une fois !
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Des cosplays riches et variés
Fini les 35 000 Harley Quinn (bon y en avait pas mal, certes…) ou la répétition continue des mêmes personnages, ici on a du niveau, de la variété et des gens hyper sympas. Grâce à eux je crois encore en l’esprit du bon vieux cosplay ! Merci ! Je vous livre quelques unes de mes photos :
Sans compter que dimanche, on a eu la chance de croiser les acteurs de Stranger Things venus exprès pour le lancement de la saison 2 et ça, c’est la classe !
Je ne vous ai pas encore convaincu ? Eh bien sachez que j’envisage déjà d’y retourner l’année prochaine tellement j’ai adoré cette ambiance ! Avec la Comic Con j’ai eu l’impression de revivre mes jeunes années de geek et j’ai à nouveau eu envie de faire du cosplay et ça c’est vraiment génial !
Comme m’a dit Richard Sammel « il faut en profiter, car ici ils ont fait les choses en grand » et c’est clairement comme ça que j’ai vu les choses aussi : quelques défauts de signalisation de l’événement autour des Grands Halles, mais une organisation impeccable à l’intérieur ! Chapeau !
En attendant, je compte me rendre à la Comic Con de Bruxelles histoire de comparer les deux
Et vous ? Vous y êtes allé ? Comptez-vous vous y rendre l’an prochain ? A vos claviers !