"En cette minute, ma vie a un goût de paradis.
Dans les bras de cet homme.
Bercée par le bruit des vagues et le chant du vent."
Adam Aidan
307 pages
Black Ink Éditions (2017)
Collection
« La vie est tellement injuste.
Alors je pleure pour apaiser mes souffrances.
Je pleure pour effacer mes souffrances.
Mais mon chagrin ne prouve qu’une chose : je suis toujours bien vivante.
J’ai vécu. J’ai voyagé. J’ai donné la vie. Je pouvais partir. Je devais partir.
Mais je suis encore là.
Au bout de quelques minutes, j’arrive à contenir les spasmes, mais les larmes coulent toujours sur mes joues.
Tous les jours, je me retrouve un peu plus.
Tous les jours, je me force à me lever. Métaphore qui me fait croire que je suis en train de gagner le combat quotidien contre moi-même, contre la fatalité. Je m’habitue doucement à la douleur passive du manque. Je deviens amie avec les cicatrices de mon cœur. Les crispations de celui-ci se propagent jusqu’au bout de mes ongles. Une voix me souffle de transformer ce mal qui me ronge en remède pour moi, et si je le peux, pour adoucir les supplices d’autrui. »
Mon avis :
Just love Again, c’est l’histoire de deux âmes torturées qui vont trouver du réconfort dans la présence de l’autre. J’aime beaucoup ce genre de récit, doux et touchant, où les deux protagonistes, malgré le chaos dans leur vie, malgré le temps qui passe, parviennent encore à croire en l’autre et à se laisser une chance d’aimer à nouveau. Une lecture douce et plaisante qui m’a fait passer par de nombreuses émotions.
Leya, jeune femme de trente-cinq ans, décide de tourner la page de son ancienne vie et de tout recommencer, loin des souvenirs difficiles qu’elle conserve en France. Fuir le deuil de ses deux enfants, réapprendre à vivre pour elle-même en se plongeant dans ses anciennes passions et tenter de se pardonner pour ce qui s’est passé en s’isolant du monde, voilà ce qui la pousse à s’installer à Eureka, au nord de la Californie, dans une petite maison isolée au bord de la mer. Mais, bien vite, le destin met sur sa route celui qui saura apaiser sa peine. Se laissera-t-elle alors assez approcher pour donner une chance à cette histoire ?
Jace est une star montante du cinéma qui vit allégrement sa célébrité entouré de femmes plus belles les unes que les autres et qui enchaîne les films à succès. Il n’envisage nullement de laisser sa place à un autre alors que les choses n’ont jamais paru si bien lui réussir. Enfin, jusqu’au jour où le destin le rattrape : suite à une agression : Jace se retrouve du jour au lendemain momentanément aveugle. Incapable de supporter l’attention des médias sur sa cécité, il décide de se retrancher, loin de tout, dans une maison au bord de la plage. Mais, sa rencontre avec Leya va irrémédiablement changer son existence. Alors qu’il ne s’est jamais posé avec une femme dans une relation sérieuse, Jace se prend à avoir des sentiments pour Leya.
Dès les premiers chapitres, la plume de l’auteure m’a captivée et entraînée dans son récit à la découverte d’un amour naissant, incertain et pourtant inévitable entre deux protagonistes qui se ressemblent d’une certaine manière, dont les blessures trouvent un écho dans l’autre. Le récit aborde des sujets sensibles tels que le deuil, la reconstruction de soi, la culpabilité. Mais, l’auteure donne une certaine douceur à sa narration plutôt agréable à parcourir. On trouve un côté poétique à certaines scènes, ce qui est assez troublant. En bref, une lecture qui m’a émue et je suis impatiente de découvrir le second volet.
★★★★★
StéphaniePassionnée de lecture et d'écriture depuis longtemps, Aidan Adam s’est lancée dans l’écriture : elle évoque des sujets de société dans ses romances, qu’elle dénonce au travers de son écriture.
Dans les bras de cet homme.
Bercée par le bruit des vagues et le chant du vent."
Adam Aidan
307 pages
Black Ink Éditions (2017)
Collection
Destinée :Extrait :
1-Puissance qui réglerait à l’avance le cours des choses à venir.
2-Destin particulier d’une personne ou d’une chose.
Je n'ai jamais été très forte en statistiques et probabilités mais ce dont je suis sûre c'est que les chances pour que nos chemins se croisent étaient quasiment nulles.
Je suis partie pour devenir invisible.
Pour m'oublier et pour oublier le vide de ma vie.
Il est parti car il devait devenir invisible.
Pour oublier et se faire oublier. Créer le vide dans sa vie pour mieux se retrouver.
Nous étions deux personnes complètement différentes, sur deux continents différents. Malgré ces oppositions, nous avons réalisé que notre vie avait déjà été décidée et que nous étions liés à jamais.
À cause ou grâce à nos malheurs, nous nous sommes trouvés et j’allais enfin comprendre de qui me parlait le vent.
« La vie est tellement injuste.
Alors je pleure pour apaiser mes souffrances.
Je pleure pour effacer mes souffrances.
Mais mon chagrin ne prouve qu’une chose : je suis toujours bien vivante.
J’ai vécu. J’ai voyagé. J’ai donné la vie. Je pouvais partir. Je devais partir.
Mais je suis encore là.
Au bout de quelques minutes, j’arrive à contenir les spasmes, mais les larmes coulent toujours sur mes joues.
Tous les jours, je me retrouve un peu plus.
Tous les jours, je me force à me lever. Métaphore qui me fait croire que je suis en train de gagner le combat quotidien contre moi-même, contre la fatalité. Je m’habitue doucement à la douleur passive du manque. Je deviens amie avec les cicatrices de mon cœur. Les crispations de celui-ci se propagent jusqu’au bout de mes ongles. Une voix me souffle de transformer ce mal qui me ronge en remède pour moi, et si je le peux, pour adoucir les supplices d’autrui. »
Mon avis :
Just love Again, c’est l’histoire de deux âmes torturées qui vont trouver du réconfort dans la présence de l’autre. J’aime beaucoup ce genre de récit, doux et touchant, où les deux protagonistes, malgré le chaos dans leur vie, malgré le temps qui passe, parviennent encore à croire en l’autre et à se laisser une chance d’aimer à nouveau. Une lecture douce et plaisante qui m’a fait passer par de nombreuses émotions.
Leya, jeune femme de trente-cinq ans, décide de tourner la page de son ancienne vie et de tout recommencer, loin des souvenirs difficiles qu’elle conserve en France. Fuir le deuil de ses deux enfants, réapprendre à vivre pour elle-même en se plongeant dans ses anciennes passions et tenter de se pardonner pour ce qui s’est passé en s’isolant du monde, voilà ce qui la pousse à s’installer à Eureka, au nord de la Californie, dans une petite maison isolée au bord de la mer. Mais, bien vite, le destin met sur sa route celui qui saura apaiser sa peine. Se laissera-t-elle alors assez approcher pour donner une chance à cette histoire ?
Jace est une star montante du cinéma qui vit allégrement sa célébrité entouré de femmes plus belles les unes que les autres et qui enchaîne les films à succès. Il n’envisage nullement de laisser sa place à un autre alors que les choses n’ont jamais paru si bien lui réussir. Enfin, jusqu’au jour où le destin le rattrape : suite à une agression : Jace se retrouve du jour au lendemain momentanément aveugle. Incapable de supporter l’attention des médias sur sa cécité, il décide de se retrancher, loin de tout, dans une maison au bord de la plage. Mais, sa rencontre avec Leya va irrémédiablement changer son existence. Alors qu’il ne s’est jamais posé avec une femme dans une relation sérieuse, Jace se prend à avoir des sentiments pour Leya.
Dès les premiers chapitres, la plume de l’auteure m’a captivée et entraînée dans son récit à la découverte d’un amour naissant, incertain et pourtant inévitable entre deux protagonistes qui se ressemblent d’une certaine manière, dont les blessures trouvent un écho dans l’autre. Le récit aborde des sujets sensibles tels que le deuil, la reconstruction de soi, la culpabilité. Mais, l’auteure donne une certaine douceur à sa narration plutôt agréable à parcourir. On trouve un côté poétique à certaines scènes, ce qui est assez troublant. En bref, une lecture qui m’a émue et je suis impatiente de découvrir le second volet.
★★★★★
StéphaniePassionnée de lecture et d'écriture depuis longtemps, Aidan Adam s’est lancée dans l’écriture : elle évoque des sujets de société dans ses romances, qu’elle dénonce au travers de son écriture.