Kurt Busiek est rejoint par Mike Norton le temps d'un arc de la série Astro City afin de nous raconter l'histoire de G-Dog, un super-héros littéralement mi-homme mi-chien.
Andy est un petit voleur qui va arriver à dérober un médaillon étrange dans la maison de l'ancien super-héros Stormhawk. Suite un à un incident, le médaillon est absorbé par un chien qu'Andy a trouvé et ils fusionnent donnant naissance à un hybride mi-homme mi-chien. Leurs deux personnalités ne font plus qu'une et ils s'en vont combattre le crime sous le nom de G-Dog. Andy ne se reconnait pas vraiment dans ce personnage, il pense qu'il est poussé par le chien à devenir bon. En tout cas, sa vie change vraiment et tout se passe pour le mieux jusqu'au jour où Andy apprend que son chien est mourant.
Astro City pourrait être un simple hommage aux super-héros que nous connaissons tant en se contentant de nous montrer les forces de ces personnages mais, Busiek va plus loin que ça en nous racontant des histoires comme celles de G-Dog. Nous avons ici la recette d'une bonne histoire de super-héros à savoir comment il naît, comment il grandit, et comment son alter-ego évolue à ses côtés.
Cette deuxième et dernière partie de l'arc nous présente donc la vie de G-Dog. Comme je l'écrivais dans ma critique du précédent numéro, l'histoire est bouleversante. On peut rigoler de certaines situations, trouver que le personnage est rigolant mais, finalement, ce que je retiens c'est que Busiek nous raconte une histoire tendre et profonde.
A priori, le scénariste ne fait pas seulement raconter une histoire quasi auto-suffisante mais, il semble qu'il installe quelques éléments à l'histoire globale de sa ville. Ne connaissant pas Stormhawk - personnage apparu dans la série Astro City: The Dark Age que je n'ai pas lue, il est difficile pour moi de savoir si le scénariste éclaircit des choses sur des intrigues passées ou si c'est pour installer de nouvelles choses à l'avenir. Vu que je suis en train de rattraper mon retard sur la série et que je ne compte pas abandonner la série régulière, je saurai vous répondre bientôt.
Mike Norton est un bon choix de dessinateur pour cette histoire d'autant plus qu'il donne l'impression d'aimer dessiner des animaux. Mais c'est plutôt sa narration très sobre que je salue. L'émotion fonctionne très bien parce qu'il lui laisse la place nécessaire sans nous imposer des moments de larmoyant. Il a grandement contribué à la réussite de cette histoire, c'est indéniable.