C’est en suivant le compte Instagram de Lily Collins que j’ai commencé à m’intéresser à « The Last Tycoon ». J’adore cette actrice. Je la trouve tellement mimi. Puis, lorsque j’ai appris que Matt Bomer tiendrait le rôle principal dans la série TV, je n’ai pas pu résister une seconde plus avant de me plonger dans l’univers du cinéma des années 30.
Tiré du dernier roman inachevé de F. Scott Fitzgerald, « The Last Tycoon » suit les aventures du « golden boy » d’Hollywood, Monroe Stahr, pris dans des jeux de pouvoir avec son patron et mentor, Pat Brady, pour préserver l’âme de leur studio. Dans un monde assombri par la Grande Dépression et où plane l’influence internationale grandissante de l’Allemagne d’Hitler, The Last Tycoon met en lumière les passions, la violence et l’ambition exceptionnelle du Hollywood des années 1930.
« The Last Tycoon » est l’adaptation télévisuelle du roman éponyme de Francis Scott Fitzgerald et produite par le puissant Amazon. Il me semble que c’est la première série TV produite par la firme américaine que je regarde. Je dois dire qu’elle ne pouvait pas choisir meilleurs acteurs que Matt Bomer et Lily Collins.
Monroe Stahr (Matt Bomer) est un génie du cinéma. Tous les films auxquels il touche deviennent des films à succès. Monroe devient la personne incontournable des studios Brady au détriment du fondateur du studio Pat Brady (Kelsey Grammer) qui voit Monroe comme une concurrence. Célia, fille de Pat Brady (Lily Collins) a toujours vécu dans l’univers pailleté du cinéma. Son rêve est de produire un film qui changerait la face du monde. Seulement, la Grande Dépression et l’avènement d’Hitler menacent l’avenir du studio. Pat et Monroe vont s’affronter dans une lutte de pouvoir incessante où les dommages collatéraux sont nombreux.
Il m’a suffi d’un week-end pour commencer et terminer « The Last Tycoon ». C’est le signe formel que j’ai apprécié plus que de raison une série TV.
Dès les premières images, j’ai été emporté dans le tourbillon du cinéma des années 30. C’est une période de l’histoire que je connais très peu, mais si je l’imagine, elle est en tout point identique à la photographie et l’ambiance de la série. Les images sont soignées, les couleurs chaudes témoignent du glamour de l’époque. Les costumes sont splendides, les coiffures impeccables et les acteurs sans reproche. On ne peut que tomber sous le charme de Monroe (Matt Bomer) et j’ai été séduite par le côté candide et naïf de Célia (Lily Collins). Les acteurs n’auraient pas pu être mieux choisis pour les rôles.
Si vous êtes habitués aux épisodes de série TV mouvementées où l’intrigue prend le pas sur le développement psychologique des personnages, passez votre chemin car vous serez déçu. Toutefois, si vous aimez les séries TV qui prennent le temps de poser leur histoire, leurs personnages, vous n’allez pas regretter le voyage. Je reconnais que parfois l’intrigue de fond est un peu légère, et j’aurais aimé que les scénaristes approfondissent certaines choses. Mais j’ai adoré voir les hommes lutter contre la Grande dépression ou l’influence toujours plus croissante d’Hitler, et les femmes lutter pour trouver leur place dans une société qui ne leur en laisse aucune.
Sans trop vous dévoiler de l’intrigue, mon petit coeur de midinette aurait aimé que Monroe se rende compte de la beauté et bonté de Célia. Toutefois, il lui a préféré le charme d’une Irlandaise qui malheureusement lui cache beaucoup de secrets.
Le dernier épisode se termine sur un cliffhanger insoutenable. J’espère – et je vais prier pour – que la série va être renouvelée pour une seconde saison. S’il vous plaît Mr Amazon, ne faites pas les mêmes erreurs que Mme Netflix, laissez une chance à vos séries TV.
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