Quelques infos sur le livre :
The gravity of us
- Auteur : Brittainy C. Cherry
- Serie : The Elements
- Genres : Romance, Contemporain
- Editeur : Hugo & Cie
- Collection : New Romance
- Publication: 02/ 11/ 2016
- Edition: Broché
- Pages : 400
- Prix : 17€
- Rating:
Résumé :
Si tout les oppose, vont-ils parvenir en dépit de leurs différences, à se comprendre, et chacun, à livrer à l’autre ses secrets ?
C’est une histoire de deuil et d’amour. Ce sentiment qui embrase les êtres humains et réduit leur coeur en cendres. L’alpha et l’oméga de chaque voyage.
Lucy perd sa mère à 18 ans, la laissant elle et ses deux soeurs aînées orphelines.
Lorsqu’elle emménage, quelques années plus tard, avec la cadette Mary et son époux, à Wauwatosa dans le Wisconsin, elle rencontre, Graham, mi-écrivain mi- artiste, qui vient lui, de perdre son père.
Ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre.
Moi je rêvais. Pour lui la vie n’était qu’une succession de cauchemars.
Il nous arrivait de partager de brefs instants au cours desquels nous étions sur un petit nuage, quand la réalité nous heurtait de plein fouet, et nous forçait à redescendre sur terre. Cependant, si l’occasion m’était accordée de tomber, une fois encore, je tomberais avec lui pour toujours.
Même si nous devions, inéluctablement, nous écraser au sol.
Avis de Ninie :
Tout d’abord je tiens à remercier Yoann et Hugo & Cie pour m’avoir offert l’opportunité de lire ce livre en m’accordant leur confiance dans le cadre de ce partenariat.
Brittainy C. Cherry est une de mes auteurs favorites depuis que je l’ai découverte avec son premier roman (traduit en français) The air he breathe. Brittainy est une magicienne des mots, elle a une facilité à émouvoir son lectorat sans autre pareil ce qui rend à chaque fois mes lectures difficiles. Non pas parce que c’est une horreur de la lire bien au contraire mais parce qu’elle rend mes lectures bouleversantes, intenses et uniques.
Lucy vit depuis quelques mois avec sa soeur Mary qui vient d’être abandonné par son mari alors qu’elle est atteinte d’un cancer. Lorsque deux années plus tard, Mary est en rémission, elles décident toutes les deux d’ouvrir un magasin de fleurs, c’est lors d’un enterrement que Lucy va rencontrer Graham Michael Russel, son auteur préféré. Ils se retrouvent quelques mois plus tard, lorsque Graham fait face à un événement d’une importance majeure dans sa vie.
Dans « The gravity of us », nous découvrons Lucille Hope Palmer, dans un premier temps. Lucille est une jeune femme un brin naïve et très émotive, Lucy ressent les choses à 1000% et elle donnerait sa vie pour soutenir les gens qu’elle aime. Elle est prête à porter secours à son prochain, ce qui la rend très attendrissante et naturelle. Elle est très terre à terre, les principes sur lesquels elle fonde sa conduite et ses opinions sont c’est le destin et Dieu l’a voulu ainsi « c’était écrit, prédestiné ». Le mot « Maktub » est son credo. Lucy est une sorte de Hippie charmante, elle vit librement, elle est authentique, elle aime la nature et celle-ci le lui rend bien.
Graham Michael Russell est tout le contraire de Lucy, là où la demoiselle est lumineuse et vive, lui est renfermé et lucide. Il voit le mal partout et semble être un adepte de la fatalité des choses. Il est apathique, insensible et indifférent aux autres. Il est très souvent taciturne et passe son temps devant l’écran de son ordinateur à écrire, sa vie est réglée comme une horloge, le rendant extrêmement régulier dans ses habitudes. Lorsque sa vie bascule, tout vole en éclat et Graham se retrouve désemparé.
J’ai vraiment aimé ce bouquin comme à chacune de mes lectures de romans de Brittainy C. Cherry, je suis bouleversée et je ne cache pas qu’encore une fois j’ai eu la gorge nouée et j’ai versé ma petite larme, c’est une des seules auteurs à me faire cet effet. Impossible de rester insensible après avoir lu « The Gravity of us ». Je ne peux donc que vous conseiller de découvrir l’auteur si ce n’est pas déjà fait ou alors ce roman en particulier.
La seule chose que je pourrais reprocher à ma lecture c’est qu’elle a été gâchée parfois par une mauvaise traduction, comment peut-on encore confondre le verbe être avec le verbe avoir et défendons la langue française sur l’emploi d’être et avoir quand ils sont employés comme auxiliaires avec certains verbes intransitifs.
Extrait :
– Lucille…
– Vous pouvez m’appeler Lucy.
– Quel âge avez-vous ?
– Vingt-six ans.
– Lucy, c’est un nom d’enfant. Si vous voulez vraiment réussir dans la vie, vous feriez mieux de vous faire appeler Lucille.
– Merci pour le conseil. Et si jamais vous vouliez être le boute-en-train de la soirée, que diriez vous de vous faire appeler Graham Cracker ?
– Vous êtes toujours aussi drôle ?
– Seulement aux enterrements où les gens doivent payer leur place.
– Elles étaient vendues à quel prix ?
– Ça allait de deux cents à deux mille dollars.
Il ouvrit des yeux ronds.
– Vous vous fichez de moi ? Il y a des gens qui ont payé deux mille dollars pour regarder un cadavre ?
Je me passai les mains dans les cheveux.
– Sans les taxes.