Auteur : Justine Robin
Edition : Sharon Kena
Nombre de pages ; 398
Gabigaël, démon de la ruse, est bien décidé à se venger de ses frères. Pour cela, il n’hésite pas à les trahir et s’empare de la clef permettant d’ouvrir la porte des Enfers. Pourchassé par le terrible Baäl, traqué par des exorcistes, le jeune démon se lance alors dans un voyage qui le mènera aux quatre coins du monde.
Ce périple se révèlera d’autant plus mouvementé que la clef se trouve être une jeune étudiante russe au caractère bien trempé. À travers elle, il découvrira un monde qu’il méprisait jusqu’alors, celui des humains et des sentiments.
Merci à l’auteur et à sa maison d’édition pour leur confiance.
Gabigaël est un démon de la ruse, souffre-douleur de ses 6 frères car il y a 17 ans, une clef a été tué et les autres dispersés par sa faute. Malgré tout, il est doué pour prendre l’apparence des humains, ses frères ont donc besoin de ses services. Pour se venger, Gabigaël va faire l’inévitable : voler la clef.
Alors, par où commencer ? Ce roman est juste une tuerie, dans tous les sens du terme. D’un, la couverture est juste magnifique. Deux, l’histoire est addictive. Trois ? Vous n’avez qu’à lire la suite de cette chronique.
L’auteur sait nous faire rentrer rapidement dans son univers riche en couleur. Pourquoi ? Car nous sommes à la première personne avec notre protagoniste et à la troisième quand il s’agit de notre chère Selphie, notre clef. Cela nous fait une longueur d’avance sur nos personnages secondaires et j’ai adoré suivre en fait, les réactions en live par rapport aux pensées ! On voit les différents points de vue et c’est astucieux car cela montre en quelque sorte, que notre VRAI personnage à suivre est Gabigaël ! C’est le number one ! aha. Concernant le personnage secondaire, car oui il y a toujours un méchant pour mettre des bâtons dans les roues, nous avons affaire à O’Mallay, qui est un homme de Dieu (LOL) qui les traques. Pourquoi ? Il est obsédé par la clef ! (Bonne ou mauvaise pensée ? huhu).
En plus de sa noirceur, du « romantisme »... Il contient de l’humour. Gabigaël découvre le monde des humains, notamment nos technologies. Il se découvre lui aussi par la même occasion. Par contre, Selphie m’a un peu saoulé, mais je ne peux que la comprendre. Ce n’est qu’un objet qui sert à ouvrir les portes voyons ! Mais après avoir fait ses petites crises, elle devient curieuse et prend plaisir à découvrir le monde avec notre « héros". J’ai oublié de préciser ! La narration est interactive ! Vous allez me dire " MAIS COMMENT C’EST POSSIBLE !" Eh bahhhh Gabigaël nous parle, à nous lecteur. Bon, quand on ne le voit pas dans ce sens on peut penser qu’il est a moitié schizophrène mais je vous rassure, c’est à nous qu’il s’adresse.
Pour conclure, car oui il faut bien conclure notre chère chronique car je crois avoir fait le tour en gros du livre. J’ai adoré ma lecture ! Il est autant bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. L’alliance des éléments bibliques, historiques et mythologiques est maîtrisé à la limite de la perfection (oui on ne va pas faire en sorte de faire gonfler les chevilles heinnnn) et le voyage à travers différents endroits comme l’Écosse, la Russie, les États-Unis m’ont simplement conquise de l’univers. C’est beau à imaginer, c’est drôle.