La première partie de Black Hammer est terminée mais Jeff Lemire continue son histoire en s'intéressant à Lucy Weber, la fille de Black Hammer. Ce Sherlock Frankenstein and the Legion of Evil est donc plus que prometteur, d'autant plus que l'auteur invitant en plus le génial David Rubin aux dessins.
On suit donc Lucy Weber, qui enquête sur le disparition de son père (et plus largement de tous les super-héros) ayant eu lieu lors de l'affrontement contre l'Anti-Dieu. En effet, alors que le monde a fait son deuil, elle est persuadé qu'ils sont encore vivants. Elle commence donc son enquête (elle est journaliste) et va s'intéresser çà la longue liste de super-vilains qui ont croisé la route de son père. En commençant par le pire de tous: Sherlock Frankenstein!
La filiation avec Black Hammer est donc évidente sur ce premier numéro, avec les mêmes personnages au centre de l'histoire. Mais Jeff Lemire fait ce qu'il ne pouvait pas avec le contexte de sa première série: il va pouvoir ajouter du pas mal d'éléments à son univers. Cela commence dès ce numéro, avec la visite de l'asile Spiral, où l'héroïne va interroger plusieurs vilains et tenter d'en apprendre plus.
Ce premier numéro est donc très intéressant, on apprend pas mal de choses sur l'univers de Black Hammer et la révélation finale fait son effet. Mais là où on est impressionné, c'est par les dessins de David Rubin. Pourtant, on devrait être habitués! Mais non, le dessinateur arrive encore à nous surprendre, avec son sens de la narration génial et son découpage insensé. On l'avait déjà vu à l'oeuvre sur Ether, mais ça fait toujours son effet. En plus, l'ambiance que ses couleurs arrivent à imposer est toujours au point.