Coucou les amis,
Aujourd’hui je reviens pour une chronique, celle de mon premier partenariat littéraire avec les éditions Evidence.
Titre : Stigmatis – le Sceau des Insurgés
Edition : Evidence
Collection : Clair-Obscure
Genre : Thriller militaire
Format : Epub (ebook) ou papier
Prix : 7.99 (ebook) ou papier (20€)
Lien d’achat : Ici
~ Première de couverture~
Dans les sorties de septembre, j’avoue que cette première de couverture a été la seule à me taper dans l’œil. Elle est dans l’ensemble relativement bien réalisée (à l’exception de la deuxième partie « ombre »du profil de la jeune fille). La couverture sombre, le titre en couleur kaki nous plonge clairement dans le vif du sujet : l’armée sera au centre du récit, mais de quelle manière ? S’agira-t-il d’un bon roman d’espionnage ? De complot ? … Mystère mystère…
~Résumé éditeur ~
Ivy Naicetone a vu sa vie basculer du jour au lendemain.
Agent pour un organisme privé de haute sécurité, elle n’est désormais plus que l’ombre d’elle-même depuis son accident sur le terrain et l’annihilation de son équipe.
Les responsables ? Un groupe d’individus se faisant appelé le « Sceau des Insurgés », les nouveaux ennemis d’un gouvernement trop laxiste.
Malgré sa souffrance et ses angoisses, elle devra faire face à ce lot de nouveauté qui s’imposera de lui-même.
Partagée entre sa rééducation et son désir d’action, Ivy Naicetone parviendra-t-elle à retrouver les responsables de son état et mettre fin à ce groupe de rebelles qui sévit désormais, brisant la sérénité de tout un peuple ?
~Mon avis~
Je vais être franche avec vous, je n’ai pas vraiment aimé ma lecture, mais avant de me faire incendier par quelqu’un, je tenais à dire que ce n’était pas totalement la faute du livre si cette lecture m’a été si pénible. Je pense surtout que je m’attendais à autre chose et que je me suis retrouvée face à un genre qui ne me convenait vraiment pas. Par conséquent, je vais relever uniquement sur des arguments qui n’engagent que moi. Pour le reste, je laisse tout lecteur se faire sa propre opinion du roman, qui je pense, mérite malgré tout d’être lu par les amateurs du genre.
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Un style littéraire hésitant et peu aboutit…au départ !
En début de livre surtout, le style littéraire pèse sur la lecture. De nombreuses répétitions, des phrases trop brèves, sans connecteurs,..Au début du récit on a l’impression que les événements sont racontés de manière saccadée ce qui rend la lecture assez désagréable. Parfois on a l’impression de quitter le style narratif pour aller dans le descriptif et c’est assez lourd. On a un peu l’impression que l’auteur fait ses dents sur le début du roman, qu’il a du mal à démarrer son intrigue. Mais ce problème s’améliore largement au fil du roman et c’est tant mieux.
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Une énorme lenteur narrative
Un second bémol est la lenteur du récit, même s’il y a de l’action bien plus loin dans le roman, il faut avant cela traverser la longue et épuisante convalescence de l’héroïne. Très franchement, c’est plus d’une centaine de pages (pour un roman de 500 pages c’est énorme) et surtout elle n’apporte pas grand chose si ce n’est les élucubrations psychologiques de Naicetone et ses relations amoureuses/amicales. En fait, pendant une bonne partie du roman il ne se passe absolument rien ! Et très honnêtement j’ai eu envie d’en rester là et de passer à autre chose. Dommage que l’auteur n’ai pas su tenir en haleine son lectorat en apportant plus de suspense ou en abrégeant peut être un peu ce passage.
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Personnages assez plats ou trop surfaits
Tout au long du roman j’ai vraiment eu du mal à apprécier l’héroïne. Il y a d’abord ce côté « super militaire super forte et respectée de tous » qui m’agace un peu. Et bien qu’on distingue très clairement sa personnalité, elle est sans relief. Je ne vous parle même pas de ces intrigues amoureuses vraiment clichés ( quoi ? Je tombe amoureuse de mon coach de rééducation, mais je ne veux pas le reconnaître non non non)… Enfin, ce personnage n’est vraiment pas pour m’aider à apprécier l’histoire.
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Conclusion générale
Je pense que ma sévérité envers ce livre et dû à l’incroyable ennui que j’ai ressenti durant la centaine de pages de rééducation. La suite n’a pas su pardonner ça. Vraiment j’ai cru que j’allais tout bonnement stopper ma lecture. Quant à l’héroïne, elle est trop simple et trop lisse pour que je puisse m’y attaché. J’ai donc lu sans passion ce premier roman. Mais je rappelle une fois encore que ce n’était pas du tout le genre de roman que j’affectionne et que par conséquent j’ai peut être été sévère.