« Le difficile c’est ce qui peut être tout de suite . L’impossible,
c’est ce qui prend plus de temps. »
Titre : Le retour de l’oiseau-tonnerre, tome 3 : l’envol
Auteur : Anne Robillard
Edition : J’ai lu
Date de parution : 23 août 2017
Nombre de pages : 312 pages
Genre : fantastique
Où le trouver ? Amazon, Club, Fnac
Dans l’espoir de se débarrasser de ses peurs profondes, Logan poursuit l’exploration de ses incarnations antérieures à Novgorod, à Florence, à Boston et même dans une station spatiale. Toutefois, c’est en retournant dans sa vie sur les grandes plaines américaines lorsqu’il était le capitaine Theodore Hansen, qu’il comprend enfin son importante mission
Les entités obscures ayant commencé à attaquer régulièrement Logan sur son ranch, les êtres de lumière lui envoient des renforts tandis que Rain l’aide à développer davantage ses pouvoirs. Mais qui triomphera, cette fois?
Rien dans l’univers ne disparaît à tout jamais. Ce qui nous est enlevé dans une vie, nous est toujours rendu dans une autre. (Source : Livraddict)
ANNE ROBILLARD est l’auteure francophone d’heroic fantasy la plus lue au monde. Elle a notamment écrit les légendaires Chevaliers d’Émeraude ainsi que leur suite, Les Héritiers d’Enkidiev, mais aussi la série culte A.N.G.E ou encore Les Ailes d’Alexanne.
(Source : Amazon)
Il y a quelques temps, je vous avais fait part de mon avis sur le tome précédent de cette saga, Perceptions. Après plusieurs mois, je reviens vous parler du troisième et dernier tome jusqu’à présent, L’envol. Même si ce dernier volume m’a un peu moins fait chavirer le cœur que les autres, Le retour de l’oiseau-tonnerre reste quand même une saga que j’affectionne tout particulièrement.
Logan McEwan, notre héros, poursuit dans ce tome ses voyages dans ses vies antérieures. Il part à Boston, à Florence… Même dans l’espace ! Au fur et à mesure de ces régressions, il en apprend plus sur lui. L’ultime voyage se situe en sa vie en tant que Théodore Hansen, capitaine pour la paix entre Américains et Amérindiens. Auprès des Shuswaps ou encore des Lakotas, il se bat pour faire entendre raison aux anglophones pour qui il travaillait jusqu’alors. Dans cette ambiance chamanique et très naturelle, nous suivons ses aventures ainsi que celles d’Amérindiens aux noms tous plus originaux (pour nous) les uns que les autres : Prairie Fox, Little Owl (qui deviendra plus tard Little Eagle)… Ça serait là, pour moi, un point négatif : il y a beaucoup trop de noms qui ont des consonances similaires que pour qu’on s’y retrouve ! À la fin, je ne savais plus qui était qui et qui avait quel rôle.
Heureusement, ce fut mon seul point négatif. Passons à ce que je préfères : les bonnes choses ! Tout d’abord, ce fut un énorme plaisir de retrouver les voyages de Logan. Ces retours dans le temps sont, en plus d’avoir leur quota de magie, bourrés de références historiques qui, à notre insu, nous apprennent énormément de choses. Les leçons que cet homme retire de ses anciennes vies sont pleines de bon sens, utile tant pour lui que pour nous. Ainsi, en plus de nous cultiver, Anne Robillard nous ouvre l’esprit et notre âme. Une vraie mine d’or !
Au début, Logan est un novice : il ne sait rien, découvre cette méthode de régression. Dans ce tome, il devient, face à d’autres, le sage de la bande. Celui qui a vécu, qui sait et qui a appris. C’est assez plaisant de voir l’évolution de ce personnage. Au début presque seul dans son petit atelier, il se retrouve alors à parler à des gens qui n’ont presque jamais entendu parler de régression et qui sont à la place qu’il occupait avant. Il guide des gens, leur explique les choses comme Rain, sa guerrière et protectrice, a pu lui expliquer les choses dans le premier volume. Il a bien grandi, notre Logan !
En d’autres termes, même si j’ai été embrouillée par le passage « Théodore Hansen », j’ai adoré me replonger dans les régressions de Logan et cet univers fantastique ! Même si ce n’était pas mon préféré de la trilogie, je vous le conseille vivement !
Carolane.