Rhonda Helms / Scratch

Par Ninie W. @ninie067

Quelques infos sur le livre :

Scratch

  • Auteur : Rhonda Helms
  • Serie : 
  • Genres : New Adult
  • Editeur : Milady
  • Collection : 
  • Publication: 18/ 09/ 2015
  • Edition: Broché
  • Pages : 320
  • Prix : 18,20€
  • Rating:  

Résumé :

Quand elle avait treize ans, Casey avait une famille. Le jour où son père alcoolique tire à bout portant sur sa mère et sa soeur avant de se supprimer, elle est la seule survivante. Des années plus tard, hantée par ce traumatisme, elle peine à mener une vie normale. C’est seulement lorsqu’elle est aux platines que Casey se sent bien. À la fac, elle se méfie de tout, ne baisse jamais sa garde. Il en faudra plus pour que Daniel renonce à la séduire. L’amour qu’il éprouve pour elle est sa dernière chance de se réconcilier avec le monde qui l’entoure.

Avis de Sosweety :

Alors tout d’abord, j’ai envie de dire heureusement que je n’ai pas lu le résumé avant car ça enlève vraiment toute la découverte de l’histoire, faut que certains revoient vraiment les résumés car ça gâche le plaisir du lecteur.

J’ai vu certains avis très positifs sur cette histoire et la couverture me plaisait alors sans avoir lu le résumé, j’ai foncé tête baissée et j’ai vraiment bien fait. Ce livre fait partie de mon nouveau genre préféré qu’est le New Adult. L’histoire en soi n’a rien d’original, l’héroïne, Casey, a connu un traumatisme pendant son enfance qui la hante encore aujourd’hui et malgré tout elle tente de faire face à ses démons.

Pour cela, elle s’est enfermée dans sa bulle de musique, où elle bosse comme DJ dans une boîte, la musique c’est son domaine, le seul moment où elle oublie tout c’est quand elle mixe. Du coup Casey est très craintive et n’a pas de relation ni amoureuse ni amicale. La seule relation qu’elle a c’est celle avec ses grands-parents qui s’occupent d’elle depuis le drame.

Casey m’a souvent fait penser à Avery dans Jeu de Patience ou encore à Callie dans Coïncidence et c’est certainement pour cela que je l’ai aimé dès le début.

Elle fait la rencontre de Daniel qui est « le » garçon dont toutes les femmes peuvent rêver comme petit ami. Il est profondément gentil, compréhensif, beau, ténébreux sans pour une fois être un bad boy ou un gars plein aux as. Il offre un verre à Casey lors de sa session en boîte et ils entament alors une relation au départ amicale puis amoureuse par la suite. Ils ont leur cours de philo en commun à la fac ce qui leur permet de se rapprocher.

Elle l’aime dès le début mais a trop peur de s’attacher à lui de peur de le perdre et comme c’est une handicapée des sentiments, c’est pas évident pour elle de gérer cette attirance qu’elle a pour lui. Quant à Daniel, il est d’entrée attiré par Casey et va tout faire pour l’apprivoiser, sortir avec elle et l’aimer comme elle le mérite. Même si elle a du mal à s’ouvrir à lui, il ne va jamais lâcher l’affaire.

C’est donc une histoire d’amour tout en douceur que nous fait découvrir l’auteur comme un bonbon ou un gâteau qu’on déguste petit à petit pour en savourer le goût ou juste pour faire durer le plaisir. La plume de Rhonda Helms est plutôt fluide et le roman se lit très vite car il ne s’éternise pas en longueur, l’auteur va droit au but tout en explorant leur amour et les sentiments de nos tourtereaux.

Donc si vous aimez les jolies romances qui font fondre votre petit cœur, n’hésitez surtout pas à lire cette histoire qui je pense vous plaira.

Extrait :

— Est-ce que tu as la nouvelle chanson de Dogface Thirty ?

La fille me souriait d’un air condescendant tout en hurlant pour que je l’entende. Trop bronzée et perchée sur des talons, elle tapait du pied sur les marches qui montaient vers mon box.

— Tu la connais sûrement, ajouta-t-elle. Tu sais, c’est celle où il dit dans le refrain : « I wanna bounce your big… »

— Oui, merci, je vois de quoi tu parles, l’interrompis-je avec un sourire poli.

Je détestais cette chanson, débile et misogyne, mais ça n’avait pas d’importance.

— Je la passe dès que je peux, conclus-je.

— T’as intérêt, tout le monde attend ça. Ah oui, et tiens, c’est pour toi.

Elle fouilla dans son sac, en sortit une énorme liasse de billets, et attrapa un dollar qu’elle posa sur ma platine. Puis, avec un geste faussement amical de la main, elle s’éloigna en roulant des fesses dans sa microjupe, la plus courte de toute la boîte.

— Merci, c’est trop généreux, marmonnai-je alors qu’elle s’éclipsait.