Laurence apprend par hasard, à 35 ans, que celui qu’elle appelait papa jusqu’alors n’est pas son père biologique.
Impossible d’interroger Cécile, sa mère plongée dans la maladie et un père accablé par la douleur de la situation et la fatigue. Tous les deux ont d’ailleurs toujours éludé les questionnements relatifs à leur jeunesse.
Bouleversée par sa découverte, Laurence fouille les affaires de ses parents et découvre une correspondance entre une certaine S. et Guillermo Zorgen, militant d’extrême gauche des années 1970.
Pour tenter d’en savoir plus, Laurence se plonge alors dans l’histoire de cette époque trouble. Elle se fait passer pour une historienne, mène l’enquête et sollicite des rendez-vous auprès des personnes qu’elle suppose liées de près ou de loin à cette mouvance.
Trouvera-t-elle le lien entre ces personnages et son histoire, s’il existe ? Trouvera-t-elle les réponses qu’elle cherche et l’apaisement ?
J’avais beaucoup aimé Portrait d’après blessure et j’ai eu envie de lire un autre titre du même auteur. Je n’ai pas été déçue, j’ai retrouvé le traitement tout en finesse et pudeur des sentiments, la délicatesse des propos malgré le sujet difficile, dans un beau roman qui est à la fois une recherche intime, une enquête policière et presque une étude historique.
Hélène Gestern est une écrivaine française née en 1971. Elle est aussi enseignante-chercheuse à l’Université de Nancy.
La part du feu est paru chez Arléa en janvier 2013 puis janvier 2015.
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