Hollywood dirt, d’Alessandra Torre

Hollywood dirt, d’Alessandra TorreD’Alessandra Torre

Sorti le 14 septembre 2017

Chez Hugo New Romance

432 pages

17€

Hollywood dirt, d’Alessandra Torre

Le superbe acteur Cole Masten divorce de sa femme, superstar elle aussi. Le mari parfait est maintenant le célibataire le plus sexy d’Hollywood qui se lâche dans des fêtes torrides. Un nouveau bad boy règne sur Los Angeles.

Summer Jenkins est une jolie jeune fille blonde aux yeux noisette qui vit dans un bled paumée de Georgie qui la rejette.
Et quand l’avion de Cole Masten atterrit sur l’aérodrome de campagne, tout le monde regarde déambuler cette star dans la ville et reste ébahi. Cole Masten vient visiter le lieu de son prochain tournage et amène Hollywood avec lui.
Et quand son chemin croise celui de Summer, elle saute sur l’occasion pour se faire embaucher.

Cole Masten est un sex-symbol et toutes les femmes craquent pour lui. Toutes les femmes sauf Summer qui n’aime pas son arrogance et sa manière de parler.

Mais là, il va être son patron pour les quatre prochains mois…

Hollywood dirt, d’Alessandra Torre

J’ai lu Hollywwod dirt en lecture commune avec Elodie du blog Fifty Shades of Books, dans le cadre de notre mois 

Spécial Hugo New Romance

Avant de commencer à parler du livre en lui-même, je précise qu’avant de le lire, j’avais vu, en avant-première au festival New Romance de Cannes, l’adaptation en film. J’avais été plutôt déçue, l’actrice ne m’avait pas plu du tout, mes personnages préférés allaient puis venaient sans vraiment de raison, bref, je n’avais pas aimé. C’est pour ça que je ne me suis pas lancée dans cette lecture avec autant d’enthousiasme que je l’aurais fait avant de voir le film.

Notre semaine de lecture commune a été légèrement compliquée, ni Elodie ni moi n’arrivions à entrer dans l’histoire, mais pour des raisons différentes. Une chose m’a perturbée dès les premières pages, et ce jusqu’à la fin du roman : les passages du point de vue de Summer sont écrits à la première personne, alors que ceux qui traitent de Cole sont à la troisième personne ! 

J’ai une préférence pour les récits à la première personne, qui me permettent d’entrer directement dans la tête du personnage et de le comprendre rapidement, de se mettre à sa place. Mais j’aurais pu m’adapter à un récit à la troisième personne, vraiment. Seulement… chaque fois que je m’y habituais, on repartait sur le point de vue de Summer.

Les dialogues de la « partie » de Cole sont difficiles à comprendre, puisque j’ai eu beaucoup de mal à savoir qui parlait à chaque fois. Ça a demandé un effort de concentration qui n’allait pas forcément avec le ton du roman.

Les chapitres sont extrêmement courts, certains ne font qu’une seule page, et si pour certains romans c’est justifié, j’ai eu l’impression ici que ce n’était pas le cas.

Alors que le personnage de Summer avait été un gros point négatif dans le film (principalement à cause de l’actrice), elle a sauvé ma lecture ! Summer a beaucoup de caractère, une répartie sans égale et ne se laisse pas facilement impressionner. C’est l’inverse qui s’est produit pour Cole. L’adaptation de son personnage dans le film m’a beaucoup plu, mais dans le livre… je me suis ennuyée. C’est sans doute la troisième personne qui me fait psychoter, mais je ne me suis pas attachée du tout à lui. 

J’ai aimé le côté « cinéma » du roman, c’est un univers que j’aime beaucoup retrouver en lecture et je l’ai trouvé très bien traité ici. Ce que j’ai particulièrement aimé, c’est le parallèle entre les scènes jouées par les personnages dans le film et leurs scènes en tant qu’eux-mêmes. 

Il faut savoir que le film est très, très, très fidèle au livre, presque à la scène près ! Je n’ai donc eu aucune surprise sur l’intrigue, ce qui ne m’a pas non plus encouragée à lire plus vite.

En bref, Hollywood dirt est pour moi une décéption, heureusement rattrapée par une Summer explosive et un personnage secondaire qui vaut le coup !