Chaque lundi, Entre Les Pages vous propose d’anciens articles dont le texte et la mise en page ont été rafraîchis. Qu’il y ait 2, 3, ou 4 articles, le but est de vous faire découvrir ou redécouvrir des livres très différents. J’espère que cela vous plaira ! Vous pouvez lire et commenter les avis ici, ils se trouvent à la suite les uns des autres, ou cliquer sur les couvertures ci-dessous pour accéder aux chroniques en elles-mêmes. Belle lecture à tous ! Au programme aujourd’hui :
Saltimbanques
Il était une fois l’histoire de Consolacion et Esperanza, les sœurs siamoises, de Gerda la femme à barbe, d’Odette la voyante qui n’en était pas une, de Fatiha la toute petite femme ou encore de Sally la sirène. Il était une fois Marie Desplechin, et Emmanuelle Houdart qui avaient décidé de conjuguer leurs talents au service de ces drôles et curieuses personnalités du monde du cirque. Elles ont laissé un narrateur tendre et mystérieux conter leur histoire à chacun, faire s’envoler et briller leurs destins extraordinaires, ce qu’il fait avec puissance.
Tous plus étranges et plus beaux les uns que les autres, Pavel, John Smith, Chantal ou les autres, ces créateurs de surprises et d’enchantement transforment leur monstruosité en leur plus belle force dans ce merveilleux et saisissant ouvrage qu’est Saltimbanques. Sublime autant dans sa forme que dans son fond, cet ouvrage est une merveille, une incroyable leçon d’humanité tout en couleurs et en douceur.
Présentation de l’éditeur :
« Nous faisions tous partie de la famille de ceux qui ne sont pas comme les autres, et qui n’y tiennent pas spécialement. Nous étions les artistes de nos existences. Nous avions pour destin de stupéfier les gens du commun, de les émerveiller et de les faire trembler. Pas de leur ressembler. »
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La sentinelle de l’empereur
Inspiré d’un fait réel, La sentinelle de l’Empereur évoque trois jeunes filles hardies qui auraient monté la garde devant la chambre de Napoléon la nuit de son retour de l’île d’Elbe. Anne-Sophie Silvestre met ici en scène trois sœurs : Valentine, Marjolaine et Claire, la narratrice de ce joli épisode. Alors que leur parents sont en déplacement, elles apprennent que l’Empereur est revenu. Elles vivent cet événement avec une immense joie et décident de se rendre à Avallon. Là bas, elles infiltrent le bâtiment où repose Napoléon, aident à monter l’eau pour son bain et terminent par laisser dormir les gardes, épuisés par leur voyage, en leur promettant de surveiller la porte à leur place. Au petit matin, quand l’Empereur se réveille, Claire est toujours à son poste.
Ce récit est plutôt bref mais très intéressant et plaisant. Les notes de cette nuit particulière sont assemblées pour cette fiction avec une jolie tendresse. Elles laissent place à une certaine curiosité et nourrissent les lecteurs d’une anecdote originale.
Présentation de l’éditeur :
Mars 1815. L’empereur Napoléon est de retour en France après un an d’exil. Accompagné de ses fidèles, il se dirige vers la capitale, pour reconquérir le pouvoir. Lorsque Claire découvre qu’il fait étape à Avallon, juste à côté de chez elle, elle décide, avec ses deux sœurs, d’aller à sa rencontre. Elle trouve des hommes affaiblis par de longues heures de marche, incapables de garder leur empereur. Qui veillera sur lui ? Claire est là pour monter la garde…
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Le petit peintre de Florence
Arduino ne veut pas être couturier comme son père et ses frères mais peintre ! Il entre alors chez Maître Cosimo en tant qu’apprenti. Déçu par les corvées que lui fait faire cet homme un peu bourru, il n’est pourtant pas au bout de ses surprises dans cette nouvelle et bien mystérieuse maison.
Le petit peintre de Florence raconte comment un jeune garçon fait tout pour réaliser son rêve. Pour cela il doit surmonter ses angoisses et les obstacles qui tombent sur sa route. Il lui faut aussi être curieux, confiant et quelque peu culotté. De grandes choses peuvent ainsi arriver. L’histoire de cet enfant est un joli et sympathique message sur l’accomplissement des désirs, sur la ténacité dont il faut faire preuve. Il s’agit aussi d’évoquer la liberté, celle de l’esprit. Voilà une belle histoire pleine de valeurs et de réalisme.
Présentation de l’éditeur :
Arduino vit à Florence et n’a qu’un seul rêve : devenir peintre, comme les grands de la Renaissance. Quelle joie quand son père accepte de le placer comme apprenti chez maître Cosimo ! Mais la déception est grande quand il ne récolte que les corvées et les injures. Et il est loin d’imaginer ce qu’il va découvrir dans le grenier de cet homme mystérieux.
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La vie extraordinaire des gens ordinaires
Un jour, celui que Fabrice Colin appelle « le poète », lui confie un ouvrage constitué de nouvelles, des récits qui évoque des héros très particuliers, des gens de la vie de tous les jours qui tous ont vécu ou vivent encore des choses « extraordinaires ». L’auteur en a évidemment fait un livre.
Épatant du début à la fin, ce recueil d’histoires toutes plus surprenantes, drôles ou étranges les unes que les autres et venant de par le monde, est un grand témoignage à la vie, la mort, l’amour, la confiance. Fous mais touchants, plein d’humour et de lumière, les exposés de chacun frôlent même souvent le fantastique, sa frontière effrayante mais magnétique qui mène vers des confessions extravagantes et intenses. Les nouvelles s’enchaînent pour édifier une seule, une unique et prestigieuse aventure. L’épopée d’une seule vie qui enchante LA vie.
Présentation de l’éditeur :
« Il me restait vingt adresses : vingt lieux éparpillés aux quatre coins du monde, et vingt histoires toutes plus incroyables les unes que les autres. C’est ce jour où le titre de ce livre m’est venu : La Vie extraordinaire des gens ordinaires. » Lisez. Lisez, de la première à la dernière page. Si ça vous plaît, débrouillez-vous pour en faire un livre.